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Israël-Hamas : «On ne peut pas retourner à la maison, il n’y a plus rien», témoigne un rescapé du kibboutz de Nir Oz

Jehan Berman est un rescapé du massacre du kibboutz de Nir Oz le 7 octobre dernier. Plus d’un mois après les attaques du Hamas, le traumatisme reste immense, témoigne-t-il pour CNEWS.

Un témoignage déchirant. Le 7 octobre dernier, lorsque le Hamas a attaqué Israël, Jehan Berman et sa famille ont réussi à se cacher et ont survécu aux terroristes. Mais la perte de leurs proches et de leurs amis les hante chaque jour.

«On s’est réveillés avec les sirènes, à 6h30 du matin, on a couru chercher nos enfants et puis la pluie de missiles ne s’est pas arrêtée. Sous cette pluie de missiles, est arrivée le tsunami de terroristes», a expliqué Jehan Berman.

Sa famille et lui sont parvenus à se cacher dans une pièce qui ne s’ouvre que de l’intérieur et que les membres du Hamas n’ont pas réussi à ouvrir : «Nous on a eu de la chance. Ils sont passés et sont rentrés dans quasiment toutes les maisons, ils ont brûlé et tiré partout».

«C’était l’enfer. Le kibboutz, qui était pour nous un paradis, une perle paradisiaque au milieu de ce désert, est devenu un enfer» a expliqué ce rescapé du 7 octobre.

«Il n’y a plus rien»

Puis l’armée est arrivée : «Cela a mis du temps. Aux alentours de 15h, elle est arrivée dans le kibboutz et a réussi à le reprendre en main».

Comme beaucoup de familles, Jehan Berman et la sienne ne peuvent pas rentrer chez eux : «On ne peut même pas retourner à la maison, il n’y a plus rien. Tout est brûlé. Ils ont décapité des familles et des bébés, brûlé des familles entières et nos amis», a-t-il affirmé, tremblant.

Pour lui, «le kibboutz est une grande famille». «On n’est pas beaucoup, on est 450 habitants, tout confondu. Aujourd’hui, on est 190», a-t-il conclu.

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