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2 juin : Sainte Blandine

Un vitrail.[AFP]

En cette fin de printemps 177, sous le règne de l’empereur Marc Aurèle, l’effervescence est grande à Lugdunum, notre Lyon actuelle.

 

Depuis plusieurs semaines, insultes, coups, violences, spoliations, grêle de pierres, emprisonnement, tout est bon pour mettre fin à cette insupportable communauté chrétienne, accusée de cannibalisme et d’inceste. Parmi ces quarante-huit malheureux chrétiens, dont l’évêque de Lyon, saint Pothin, Blandine, une jeune esclave gauloise, chrétienne d’origine levantine ou plus précisément micrasiate de la première communauté chrétienne de Lugdunum, est suspendue par les bras et livrée aux lions durant le mois de juillet 177.

Mais ces derniers se lovent à ses pieds. Ce miracle n’apaise pas la violence. Flagellée, déchirée, brûlée à petit feu, elle est mise dans un filet et devient le jouet d’un taureau qui la lance en l’air. Même les plus durs sont impressionnés par cet horrible martyre. Et Blandine, si fragile, qui venait d’encourager Ponticus, supplicié avec elle, à demeurer fidèle au Christ, ne cesse de dire : «Je suis chrétienne, et rien de mal ne se fait chez nous.» Mais personne ne l’écoute. Certains païens sortaient en disant : «Où est leur Dieu ? A quoi bon ce culte qu’ils ont préféré à leur vie ?» Blandine, en raison de sa force et de sa jeunesse, figure dans les livres d’histoire de France. Elle est la patronne des servantes et des jeunes filles.

 

Pensées du jour :

«Dieu n’a pas de nom comme un homme.»

(Attale ou Attalos, martyr en même temps que Blandine).

 

Courte prière :

«Seigneur, quelle que soit l’épreuve, donne-nous de croire toujours que la grâce est plus forte que l’épreuve.»

(D’après La Frégolière).

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