Cette station doit son nom à un conseiller municipal communiste, fusillé par le régime nazi.
Ouverte en 1910, la station s’appelait à l’origine Pont-de-Flandre, du nom de la passerelle toute proche. Mais en 1946, au sortir des ravages de la guerre, l’arrêt fut rebaptisé Corentin-Cariou.
Un symbole fort qui signait la condamnation de la collaboration : c’est le régime de Vichy qui, en 1940, avait arrêté Cariou, conseiller municipal communiste du 19e arrondissement, à cause de sa couleur politique. Avant de le faire fusiller deux ans plus tard, à l’âge de 43 ans.