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Il va vivre dans un phare hanté pendant deux mois

Le phare de Tévennec serait hanté par l'Ankou, figure représentant la mort dans le folklore breton. [Calcineur / Wikicommons]

Marc Pointud, président de la société nationale pour le patrimoine des phares et balises, a décidé de vivre pendant deux mois dans un phare breton réputé hanté. Son objectif : récolter des fonds pour réhabiliter l’édifice.

 

La lugubre histoire du phare Tévennec en Bretagne, au large de la pointe de Van, remonte à l’époque de sa création il y a 141 ans. Depuis son édification en 1874, les morts mystérieuses s’y seraient succédées les unes après les autres. Il y aurait eu des gardiens rendus fous par des voix, finissant par se suicider. Le dernier d’entre eux aurait quant à lui été découpé par sa femme.

Une situation qui poussa en 1910 l’administration des Ponts et Chaussées à renoncer à faire garder le phare, qui serait hanté par l’Ankou, silhouette lugubre représentant la mort dans le folklore breton.

 

Attirer l'attention des mécènes

Aujourd’hui, la société nationale pour le patrimoine des phares et balises tente de rénover intégralement l’édifice, inhabité depuis 110 ans. Si elle a reçu en 2011 l’autorisation de rénovation, elle n’a touché aucune aide financière de l’Etat.

Une campagne de financement sur MyMajorCompany a bien permis de récolter quelques fonds, notamment de quoi acheter un zodiac, mais les difficultés d’accès au phare rendent les voyages onéreux, plus de 200 euros par aller-retour en bateau.

C’est cette absence de moyens qui a poussé Marc Pointud à séjourner durant 60 jours, entre octobre et novembre dans le phare. Une initiative qui lui permettra, il l’espère, d’attirer l’attention de potentiels mécènes sur son projet explique-t-il dans le Figaro.

 

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