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Lego Masters : un gagnant de la saison 1 condamné pour diffamation sur Facebook

Lors d’une audience le 6 décembre dernier, l’ancien vainqueur de «Lego Masters» a démenti les accusations, affirmant que son téléphone avait été volé. [Chris DELMAS / AFP]

Sébastien Mauvais, l’un des gagnants de la saison 1 de «Lego Masters», a été condamné pour diffamation à l’encontre de James Chéron, maire de Montereau (77).

Lundi 3 janvier, le tribunal de Fontainebleau a reconnu coupable Sébastien Mauvais de diffamation. L’homme de 48 ans est condamné à payer 400 euros de dommages et intérêts à James Chéron ainsi que 1.500 de frais d’avocats. Il est également contraint de payer une amende 500 euros avec sursis.

«Si Sébastien Mauvais n’avait pas remporté la première saison de «Lego Masters» sur M6, l’affaire serait passée inaperçue», a écrit le Figaro.

Selon le Parisien, l’affaire commence le 21 février 2021, avec la publication d’un post sur Facebook accusant James Chéron d’avoir utilisé une voiture de la mairie de Montereau, ainsi que la carte d’essence, afin d’effectuer un voyage d’ordre privé. Or, en visionnant les caméras de surveillance de la mairie, la voiture n’a pas été déplacée aux périodes mentionnées.

Facebook saisi pour faire avancer l'enquête

Afin de déterminer l’identité de l’auteur de cette diffamation, le président du tribunal judicaire de Paris, à la demande de l’avocat de James Chéron, a saisi Facebook de transmettre le numéro de téléphone associé au compte de la page. Après une rapide enquête, il s’est avéré que le numéro appartient à Sébastien Mauvais.

Lors d’une audience le 6 décembre dernier, l’ancien vainqueur de «Lego Masters» a démenti les accusations, affirmant que son téléphone avait été volé. De plus, il considère avoir été accusé à tort en raison de son amitié avec Yves Jégo, le principal opposant de James Chéron.

Néanmoins, Sébastien Mauvais, a tout de même été condamné pour diffamation à l’encontre du maire de Montereau. Ce dernier s’est d’ailleurs dit satisfait de cette condamnation : «C’est un message fort adressé à tous ceux qui pensent que l’anonymat est synonyme d’impunité. Ce n’est pas une question de lourdeur de la peine, c’est une question de principe: on ne peut pas dire n’importe quoi, n’importe où.»

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