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Aya Nakamura : jusqu'à 5.000 euros d'amende requis contre la chanteuse et son ex-compagnon pour violences réciproques

Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 août, Aya Nakamura et Vladimir Boudnikoff - qui était alors son conjoint - se seraient livrés à des violences réciproques. [Thomas SAMSON / AFP]

Le procès d'Aya Nakamura et de son ex-compagnon Vladimir Boudnikoff pour des violences réciproques sur conjoint à Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), initialement prévu en novembre, s'est ouvert ce jeudi, à la veille de la sortie du nouvel album de la chanteuse. La star franco-malienne et le producteur sont arrivés ensemble et se sont assis côte à côte sur le banc, dans la salle d'audience comble. Jusqu'à 5.000 euros d'amende ont été requis.

Les réquisitions au procès de la chanteuse star Aya Nakamura et son ex-conjoint Vladimir Boudnikoff, qui s'est ouvert ce jeudi 26 janvier au tribunal de Bobigny, ont été inversement proportionnelles à l'effervescence médiatique qu'il a suscité : 5.000 euros d'amende pour elle, 2.000 pour lui. 

«Il s'agit d'une affaire tristement banale, une dispute qui a dégénéré», a estimé la procureure dans son réquisitoire à l'intérieur d'une salle comble, rappelant que «le tribunal de Bobigny a à juger des violences conjugales tous les jours».

«Aujourd'hui comme tout le monde le sait, nous avons une prévenue un peu particulière», avait plus tôt lancé la présidente du tribunal, à l'ouverture de l'audience dans la 12e chambre correctionnelle, audience à laquelle Aya Nakamura et son ex-compagnon, Vladimir Boudnikoff, ont été convoqués pour répondre d'accusations de «violences par conjoint avec ITT (Incapacité Temporaire de Travail) de moins de huit jours».

Actuellement en pleine promotion de son album «DNK», qui sortira ce vendredi 27 janvier, la superstar de 27 ans et chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde, et son ancien compagnon, producteur de 34 ans avec qui elle a une petite fille, sont arrivés ensemble et se sont assis côte à côte sur le banc, dans la salle d'audience.

Le 24 novembre dernier, les avocats des deux protagonistes avaient obtenu le renvoi du procès. Me Karim Sebihat, qui représente Aya Danioko (le vrai nom de la chanteuse) et Me Cerasela Vlad, connue pour être également son conseil mais qui dans ce dossier défend... Vladimir Boudnikoff, n'avaient pas souhaité donner de détails sur les faits. Et les deux anciens conjoints n'avaient pas fait le déplacement.

Des griffures évoquées

Dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 août 2022, Aya Nakamura et Vladimir Boudnikoff - qui était alors son conjoint - se seraient livrés à des violences réciproques. La police était ce soir-là intervenue une première fois vers 01h45 sur fond de tensions, a retracé une source pour l'AFP. Les agents avaient alors trouvé la chanteuse à l'extérieur du pavillon, et le producteur à l'intérieur. Mais à ce stade, «il n'y avait pas de notion de violences», précise la source, indiquant que la police avait ensuite quitté les lieux.

Plus tard dans la nuit, Aya Nakamura était revenue sur place accompagnée de deux amis, expliquant vouloir récupérer des affaires, poursuit la source proche de l'enquête. Disant craindre pour sa sécurité, Vladimir Boudnikoff avait alors contacté la police qui s’est déplacée une seconde fois, interpellant alors la chanteuse et ses amis. Placée en garde à vue, Aya Nakamura avait affirmé avoir subi des violences de la part de son conjoint. Celui-ci avait été à son tour mis en garde à vue le dimanche matin. «Il n'y a pas eu vraiment de coups», affirme la source proche du dossier, qui évoque des «griffures» pour les deux protagonistes et «le fait qu'il l'a maintenue au sol».

Le couple était finalement ressorti libre avec une convocation devant le tribunal correctionnel. «Nous avons fait des bêtises ce soir-là et c'est la vie aussi», avait écrit le producteur de musique sur Instagram, quelques jours après les faits. «La femme que j'aime et moi-même allons très bien. Vraiment rien de grave, rien», avait-il affirmé.

La décision du tribunal sera rendue le 23 février.

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