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Un an de Hollande : un bilan "médiocre" selon la presse

François Hollande le 1er mai 2013 sur le perron de l'Elysée à Paris François Hollande le 1er mai 2013 sur le perron de l'Elysée à Paris [Bertrand Langlois / AFP/Archives]

La première année de François Hollande à l'Elysée est commentée par plusieurs quotidiens nationaux et régionaux qui constatent un bilan "médiocre" du président "normal" et attendent un "changement de braquet" du chef de l'Etat.

"Un an après l'élection de François Hollande, la France se vit en crise. Politique, économique, sociale, morale", déplore Fabrice Rousselot dans Libération. Et l'éditorialiste d'affirmer : "Le président +normal+ n'a pas su, pour l'instant, gagner la confiance de ses compatriotes".

"Un an plus tard, nous voilà à rebours de nos rêves", relève de son côté Jean-Claude Souléry pour la Dépêche du Midi.

Dans le Midi Libre, Philippe Palat souligne : "un triste anniversaire" pour "un médiocre bilan". "La défiance est profonde et multiple : politique, économique, morale", commente Michel Urvoy (Ouest France).

Et Bertrand Meinnel, dans le Courrier Picard, d'expliquer : "François Hollande plonge dans les sondages pour son bilan économique, les chiffres de l'emploi, l'affaire Cahuzac, la cacophonie au gouvernement."

"La tempête menace", prévient Alain Dusart (L'Est Républicain). "Le temps presse", surenchérit Philippe Palat (Midi Libre) pour qui "le changement (de braquet), c'est maintenant!".

"Il ne pourra plus attendre très longtemps" avertit Michel Urvoy (Ouest France). "Il ne pourra faire sa mue qu'en montrant de la poigne et un cap", assure Bertrand Meinnel (Courrier Picard).

Christine Clerc dans le Télégramme rappelle au chef de l'Etat une phrase de François Mitterrand : "Quand on ne veut pas changer de politique, on change de gouvernement".

"Il devrait y avoir un gouvernement Ayrault 2, plus resserré, avant l'été", assure Patrice Carmouze dans L'Eclair des Pyrénées.

"Et si, au bout du compte, dans quatre ans, les Français se portaient mieux? Et si on le devait alors à ce Président aujourd'hui brocardé?", imagine Jean-Claude Souléry (La Dépêche du Midi) qui explique : la politique n'est jamais avare de retournements. On appelle même ça l'ironie de l'Histoire."

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