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Les indices d'une candidature de Cahuzac se multiplient

Jérôme Cahuzac sur le marché de Villeneuve-sur-Lot, le 11 mai 2013 [Joelle Faure / La Dépêche du Midi/AFP]
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Depuis une semaine, l'hypothèse d'une candidature de Jérôme Cahuzac aux législatives dans le Lot-et-Garonne prend forme au gré des déclarations de l'ancien ministre du Budget et de plusieurs indices laissant croire qu'il est en campagne. Il a jusqu'au 24 mai pour faire acte de candidature.

Il y a un mois, c'était un scénario "improbable" de l'aveu même de Jérôme Cahuzac. Aujourd'hui l'ancien ministre laisse planer le doute sur sa candidature dans la troisième circonscription du Lot-et-Garonne.

La semaine dernière il confiait au Figaro ne pas encore avoir tranché : "Aucune décision prise. Certains parlent pour moi sans mandat pour cela. Et je constate une forme d'attente ou d'espérance chez certains."

 

Un retour "infiniment peu probable" qui devient probable

Pourtant le 16 avril précédent, devant les caméras de BFMTV, il avait annoncé renoncer à son mandat au motif que "sa faute morale" ne lui "permettait pas de rester député". Il jugeait  alors "infiniment peu probable" un retour en politique.

Si ce n'est que plusieurs événements ont depuis eu raison de cette posture. A commencer par la primaire socialiste pour désigner son successeur.  Au premier tour, il y avait eu 42 bulletins nuls sur 200 votants, et parmi ces bulletins plus de 20 portaient le nom de Jérôme Cahuzac.

 

Une apparition au marché

Samedi dernier, il était sur le marché de Villeneuve-sur-Lot, ville dont il fut maire. Il semblait vouloir prendre la température de l'électorat. Et beaucoup y ont vu les prémices d'une campagne d'un candidat sans étiquette.

Les ténors socialistes qui se seraient bien passé de cette réapparition n'ont pas manqué de réagir. Harlem désir, Premier secrétaire du PS, a jugé lundi que revenir en politique serait pourJérôme Cahuzac un "grave manque de dignité" tandis qu'Élisabeth Guigou jugeait l'hypothèse indécente.

 

Un sondage avec son nom

Une opposition que sont venus contrarier de nouveaux indices révélés par le quotidien Sud-Ouest. Selon le journal local, l'institut de sondage LH2 soumettrait ces derniers jours le nom de Jérôme Cahuzac à des sondés par téléphone.

Et d’après ces informations, dimanche soir, "un élu de la circonscription aurait refusé à Jérôme Cahuzac d’être son suppléant." 24 heures plus tôt le quotidien indiquait que l'ancien ministre avait trouvé un local de campagne.

Les électeurs seront fixés le 24 mai à 18h, date limite pour déposer sa candidature à l'élection législative partielle. Le scrutin se déroulera les 16 et 23 juin. 

 

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