Victime d'un malaise la semaine dernière, Claude Guéant pourrait rapidement être la cible de deux commissions rogatoires concernant ses fonds, selon le Parisien.
Sorti de l'hôpital du Val-de-Grâce en fin de semaine dernière, Claude Guéant avait indiqué lundi aller "bien" et être parti en vacances. Un message d'apaisement qui ne va pas empêcher les juges travaillant sur l'origine de ses fonds bancaires d'avancer.
D'après Le Parisien, deux commissions rogatoires internationales devraient très prochainement être lancées concernant deux virements suspects retrouvés sur les comptes de l’ancien pensionnaire de la Place Beauvau.
Les tableaux flamands
La première serait en Malaisie ; lors d'une perquisition menée en février dernier, les enquêteurs avaient découvert que l'ancien ministre de l'Intérieur de Nicolas Sarkozy possédait 500 000 euros à la banque. Une somme datant de 2008 que Claude Guéant avait justifiée en évoquant la vente de deux tableaux du peintre flamand Andries Van Eertvelt à un avocat malaisien. Un tarif jugé jusque-là excessif.
Le contrat jordanien
La seconde commission rogatoire, elle, concernerait la Jordanie, et plus précisément un virement de 25 000 euros reçu en 2012.
Là encore, l'ancien ministre se défend : ils proviendraient d'un "contrat passé avec une société jordanienne dans laquelle Claude Guéant assure la fonction de président du comité d'orientation", affirment ses avocats, toujours d'après Le Parisien.
Et selon ses défenseurs, Claude Guéant aurait déjà remis en juin aux enquêteurs un exemplaire de ce contrat.