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Fusion des régions : Masseret juge le calendrier "inacceptable"

Le président socialiste de la région Lorraine Jean-Pierre Masseret le 9 février 2010 à Metz [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives] Le président socialiste de la région Lorraine Jean-Pierre Masseret le 9 février 2010 à Metz [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives]

Le président PS de la région Lorraine, Jean-Pierre Masseret, qui s'était d'abord montré favorable à la fusion de certaines régions proposée par Manuel Valls, estime désormais ce projet "inacceptable politiquement et infaisable techniquement", notamment en raison du calendrier proposé.

 

"J'ai pris connaissance du projet de loi adressé par le gouvernement au Conseil d'Etat. Je me dois de vous dire que ce qui est proposé est inacceptable politiquement et infaisable techniquement", écrit M. Masseret dans un courrier transmis mercredi au Premier ministre.

Le président de la Lorraine s'était pourtant montré initialement enthousiaste après le discours de politique générale de M. Valls, lorsqu'avait été évoquée la réduction de moitié du nombre de régions et la suppression des départements.

Dans son courrier adressé à Matignon, M. Masseret s'étonne que, en vertu de ce projet, les électeurs seront appelés à élire en mars 2015 des conseils régionaux sur la base du découpage actuel, alors que les régions pourraient ensuite être fusionnées moins de deux ans plus tard, début 2017.

"Les électeurs seront appelés à se prononcer sur un avenir encore en discussion", pointe M. Masseret, pour qui "le débat électoral sur le sens et le contenu des propositions des candidats sera déconsidéré".

De même, les contrats de plans Etat-région seront discutés "dans le cadre de périmètres actuels mais appliqués dans des territoires plus vastes sans qu'il y ait eu concertations stratégiques".

Pour autant, "tout renoncement à réformer serait coupable et lâche", estime Jean-Pierre Masseret, qui propose, par exemple, une fusion immédiate des conseils départementaux et conseils régionaux.

Mardi, le Premier ministre a assuré qu'il était "prêt" à aller "plus vite encore" que prévu initialement dans la mise en oeuvre de sa réforme territoriale.

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