Malgré un premier échec, la présidente du Front national a réaffirmé qu'elle allait former un groupe avec d'autres partis eurosceptiques.
Marine Le Pen persiste et signe. La présidente du Front national a affirmé mercredi qu’elle parviendrait à constituer un groupe au Parlement européen "avant la fin de l’année", alors même qu’elle n’avait pu le faire lundi, faute d’avoir obtenu le ralliement de suffisamment de nationalités.
"Ce n’est pas un échec, c’est un contretemps", a-t-elle assuré au micro de France Info, soulignant qu’il était toujours possible pour son parti d’amender les textes.
Le Parlement européen autorise effectivement la constitution de groupes tout au long du mandat, mais ceux-ci doivent réunir au moins vingt-cinq élus issus de sept pays différents.
Au début de la semaine, les partis eurosceptiques n’avaient pu former d’alliance en raison de leurs points de vue irréconciliables.
Le leader néerlandais du PVV, Geert Wilders, avec lequel Marine Le Pen avait conclu un accord, avait ainsi refusé de collaborer avec le KNP polonais, aux positions ouvertement homophobes.