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Départementales : le désaveu du PS

Manuel Valls entend s'investir personnellement dans l'entre-deux-tours. [ARCHIVES / AFP]

A la fois soulagé et dépité. Le Parti socialiste n’était plus à un paradoxe près dimanche soir après l'annonce des résultats du premier tour des élections départementales.

 

Si, avec ses alliés, le PS n’a recueilli que 19,9 % des voix (estimation de l’institut CSA) et n’arrive donc qu’en troisième position au niveau national, il s’est néanmoins félicité de la relative contre-performance du Front national et d’un taux de participation meilleur que prévu.

Le Premier ministre, Manuel Valls, qui s’était beaucoup impliqué dans la campagne et avait joué la carte de la diabolisation du parti de Marine Le Pen, a même salué hier soir le «score honorable» du «bloc de gauche».

 

Les menaces de la division

De son côté, le député Thierry Mandon saluait «une résistance correcte dans une élection difficile». Pourtant, la majorité présidentielle se prépare déjà à une gifle au second tour, les divisions avec les écologistes et le Front de gauche risquant de la priver d’un grand nombre de sièges.

Selon le secrétaire d’Etat  chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, la gauche sera absente de «500 cantons» dimanche prochain «dont une centaine» qu’elle aurait pu remporter si elle avait été unie. L’heure était donc, hier, à l’appel à la mobilisation. Et Manuel Valls prévoyait déjà «un ou deux meetings» entre les deux tours.

 

 

 

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