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Aubry plaide pour une primaire à gauche avec Hollande

Mercredi soir pourtant Martine Aubry n'avait pas semblé déborder d'enthousiasme pour l'initiative.[FRANCOIS LO PRESTI / AFP]

La maire PS de Lille Martine Aubry semblait finalement plaider jeudi soir pour une primaire à gauche même si François Hollande est candidat en 2017. Une déclaration à rebours de ses déclarations de la veille.

Arrivée à la toute fin d'un débat sur la primaire des gauches, organisé à Lille par le collectif "Notre Primaire", elle a pris le micro quelques minutes devant l'auditoire pour donner son point de vue : "C'est vrai que dans un premier temps (...) je me suis demandée comment on peut demander à un président de la République -s'il est candidat- d'aller dans une primaire. J'ai eu une réaction un petit peu institutionnelle. Si maintenant ça a l'air d'être le chemin, que François Hollande est candidat et qu'il est prêt à venir dans cette primaire, bah c'est formidable", a expliqué l'ancienne première secrétaire.

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Mercredi soir, Martine Aubry n'avait pas semblé déborder d'enthousiasme pour l'initiative, en affirmant que le président de la République n'avait "pas besoin" de passer par une primaire s'il était candidat. "J'ai eu d'abord une petite réaction institutionnelle mais aujourd'hui je vois que ça bouge. J'ai vu que le premier secrétaire disait même la date à laquelle il pensait qu'on pourrait faire les primaires. Alors à ce moment-là je pense qu'il faut vraiment convaincre tous les camarades de gauche de venir à cette primaire", a expliqué l'ancienne ministre, qui a rappelé qu'elle avait elle-même fait inscrire dans les statuts du PS la primaire.

"Le premier secrétaire du PS a dit (...) qu'il était pour la primaire et qu'il fallait l'organiser ensemble, et bien allons-y dans ces conditions ! Et comme le président de la République a l'air de dire que s'il était candidat il n'y serait pas opposé, et bien alors voilà il faut pousser à ce que chacun, y compris ceux qui veulent pas venir, acceptent de venir dans ce grand mouvement démocratique", a-t-elle encore expliqué à la presse.

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