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Emmanuel Macron : «La gauche aujourd'hui ne me satisfait pas»

Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron, à Varsovie le 22 avril 2016 [JANEK SKARZYNSKI / AFP] Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron, à Varsovie le 22 avril 2016 [JANEK SKARZYNSKI / AFP]

Le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a expliqué avoir lancé son propre mouvement politique «En Marche», car «la gauche aujourd'hui» ne le «satisfait pas», lors d'une interview qui sera diffusée dimanche sur Arte.

«Moi je ne mens pas aux gens, je dis ce que je pense, je le dis depuis le début. Je suis de gauche, c'est mon histoire. Mais la gauche aujourd'hui ne me satisfait pas», a déclaré Emmanuel Macron qui, depuis le lancement de son mouvement le 6 avril, concentre l'attention des médias et suscite la controverse à gauche. «A mes yeux, le vrai clivage dans notre pays (...) est entre progressistes et conservateurs, c'est ce clivage que je veux rebâtir maintenant et je ne veux pas attendre 2017» pour cela, a-t-il ajouté. «Je veux pouvoir construire une action commune avec toutes les bonnes volontés qui croient à ce progressisme pour le pays», a conclu le ministre.

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Cette sortie intervient au terme d'une intense semaine médiatique pour le ministre de l'Économie, qu'un sondage Vivavoice pour Libération a érigé en candidat de gauche préféré des Français et qui a semblé voler la vedette à François Hollande lors d'une visite d'entreprise jeudi à Chartres. Alors que le chef de l'État l'avait publiquement recadré la semaine précédente («il sait ce qu'il me doit», avait-il déclaré sur France 2), Emmanuel Macron a également, dans un entretien publié vendredi par les quotidiens du groupe Ebra, estimé qu'un ministre n'était pas «l'obligé» du président de la République, s'attirant en retour des réactions courroucées à gauche et jusque dans les rangs du gouvernement.

Vendredi, en déplacement à Varsovie, le ministre de l'Économie avait cependant protesté de sa loyauté à l'égard de François Hollande, demandant à ce «qu'on ne l'utilise pas» pour «attaquer» le chef de l'État.

 

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