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16 décembre : Sainte Alice ou Adélaïde

Image d'illustration.[AFP]

«Elle est une merveille de grâce et de beauté», écrit Odilon, abbé de Cluny. «Elle fut la providence des royaumes et la mère des rois», dit le pape Silvestre II. Quand son père, le roi de Bourgogne Rodolphe II, meurt, Adélaïde a 6 ans.

 

Mariée à 16 ans à Lothaire d’Arles, roi d’Italie, elle est veuve trois ans plus tard, mère d’une petite Emma. L’assassin de son époux s’empare du royaume et enferme Alice. Elle s’échappe et, l’année suivante, épouse le roi de Germanie, qui devient empereur du Saint Empire romain germanique. Treize ans plus tard, Alice est veuve à nouveau. Elle assure la régence. Mais sa force de caractère et sa bonté, puisées dans sa foi, surmontèrent tous les obstacles. Elle contribue aussi à faire monter Hugues Capet sur le trône de France. Elle meurt à 68 ans, en 999. Parlant d’elle, elle écrivit «Adélaïde, pécheresse par nature, impératrice par la grâce de Dieu». Elle est la patronne et le modèle des femmes politiciennes.

 

Pensée spirituelle de sainte Alice :

«Je confie mon âme aux prières des frères quand j’aurai quitté les choses humaines.»

 

Courte prière :

«Donne-moi, Seigneur, la Sagesse assise auprès de Toi.» (Livre de la Sagesse)

 

Ephéméride du 16 décembre :

En 1921, mort à Alger de Camille Saint-Saëns (1835-1921). A 11 ans, il donne son premier concert et fait sensation avec le Troisième concerto de Beethoven, et le Concerto n o 15 K.450 de Mozart. Il écrit et joue même sa propre cadence pour le concerto de Mozart. A 17 ans, il compose son Ode à sainte Cécile. A 18 ans, il est organiste de l’église Saint-Merri et, quatre ans plus tard, aux grandes orgues de la Madeleine. Il compose et voyage beaucoup, mais son cœur et ses pas le ramènent toujours vers Alger, au-delà de Saint-Eugène, à Pointe-Pescade. Il y meurt à 86 ans. Mgr Leynaud (1865-1953), archevêque d’Alger, célèbre ses obsèques dans la cathédrale Saint-Philippe. Quelques jours plus tard, une cérémonie officielle lui est consacrée à la Madeleine, à Paris. Franz Liszt (1811-1886) dit de lui : «Il est le premier organiste du monde.» Il a écrit des messes, des marches religieuses, oratorios, requiem, psaumes et ave maria. 

 

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