Juif de la tribu de Lévi, né à Chypre au sein de la communauté de la Diaspora, Barnabé est son surnom. Son prénom est Joseph.
C’est lui qui, dans les Actes des apôtres, vendit son champ et en apporta la somme aux apôtres. Barnabé et Paul se rencontrent deux ans après la conversion de Paul à Damas, et c’est Barnabé qui le présente à la communauté chrétienne de Jérusalem.
Ils entreprennent un long périple rythmé de persécutions et d’acclamations. Ils reviennent à Jérusalem pour régler le litige concernant les nouveaux convertis païens que certains voulaient astreindre aux coutumes juives, puis ils se séparent.
Barnabé aurait été martyrisé et brûlé vers l’an 60, par des juifs jaloux de ses conversions. Son corps n’aurait été retrouvé qu’en 488. Saint Luc écrit de lui : «C’est un homme de Dieu, rempli de l’Esprit saint et de foi.»
Pensée spirituelle de Barnabé :
«Tenez-vous prêts à me suivre, car le loup ne s’attaque d’abord au pasteur que pour se jeter ensuite sur le troupeau.»
Courte prière :
«Seigneur, toi qui as comblé Barnabé d’une grâce particulière du Saint-Esprit, ne nous prive pas de la diversité de tes dons et accorde-nous de toujours les utiliser à ton honneur.» (Liturgie canadienne)
Éphéméride du 11 juin :
En 1144, l’abbé Suger, supérieur de l’abbaye de Saint-Denis et conseiller du roi, assiste, en présence de Louis VII et de la reine Aliénor d’Aquitaine, à la consécration du chevet de la basilique de Saint-Denis. La première église abbatiale avait été bâtie par sainte Geneviève au Ve siècle. Reconstruite au VIIIe siècle puis grandie aux IXe et Xe siècles, elle était nécropole royale depuis la mort de Dagobert. L’audace de cette construction de Suger marque le début de l’art gothique, avec ses rosaces, ses vitraux, et ses nefs élevées. La basilique fut gravement endommagée en 1793, puis restaurée. En 1966, elle devint la cathédrale du nouveau diocèse de Saint-Denis.