«Vous verrez, après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses. Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre.» Ce sont pratiquement les derniers mots de la sainte. Thérèse n’a pas 24 ans quand la tuberculose l’emporte.
Emplois modestes, opposition du confesseur, tel est le quotidien de cette jeune religieuse qui découvre, un an après sa profession solennelle, la profondeur de la «voie d’enfance», spiritualité d’un amour confiant et brûlant qu’elle mettra par écrit sur l’ordre de ses supérieures. Dans son Histoire d’une âme, elle écrit : «Ma vocation, enfin, je l’ai trouvée, ma vocation, c’est l’Amour !» Dix ans après sa mort, Pie X dira d’elle : «C’est la plus grande sainte des temps modernes». Il l’appelle «l’étoile de mon pontificat», la canonise en 1925 et, deux ans plus tard, en fait la patronne des Missions à l’égal de saint François-Xavier. Pie XII la nomme, en 1944, patronne de la France au même titre que Jeanne d’Arc. Jean-Paul II la déclare, en 1997, docteur de l’Eglise.
Pensée spirituelle de Thérèse de Lisieux :
«Lorsque je suis charitable, c’est Jésus seul qui agit en moi.»
Courte prière de Thérèse de Lisieux :
«Mon Dieu, je vous offre toutes les actions que je vais faire aujourd’hui pour la gloire du Cœur Sacré de Jésus.»
Ephéméride du 1er octobre :
En 1684, Pierre Corneille meurt à l’âge de 78 ans. Si l’on connaît bien l’auteur de trente-deux tragédies, on sait moins qu’il fut un croyant convaincu. Elève des jésuites, il garda de sa formation une dévotion profonde à la Vierge Marie. Avec sa femme et sa fille, il fait partie de la Confrérie du Rosaire. Souvent, il se rend à l’église Saint-Roch et affirme que nous «avons tous l’obligation d’employer à la gloire de Dieu du moins une partie des talents que nous en avons reçus».