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9 septembre : Bienheureux Alain

On dira de lui que c’est «un homme capable de donner les plus sages conseils et un religieux parfait. [ARCHIVES / AFP]

Alain de la Roche est un religieux studieux. Il naquit en Bretagne, vers 1428. Professeur à 30 ans au couvent Saint-Jacques de Paris, il enseigne à Lille, Douai.

Il est envoyé à Zwoll en Hollande, puis en Saxe, en Allemagne. On dira de lui que c’est «un homme capable de donner les plus sages conseils et un religieux parfait». Sa dévotion envers la Sainte Vierge est impressionnante. Il enseigne comment méditer sur la vie et la passion du Sauveur. Alain de la Roche le rappelait avec insistance : le Rosaire ne doit pas être une «récitation mécanique et expéditive» de Je vous salue Marie, mais «une célébration des mystères de la vie de Jésus avec le regard et le cœur de Marie».

En 1470, à Douai, il fonde la première confraternité du Rosaire. C’est lui qui fixe d’une manière systématique les mystères Joyeux, Douloureux et Glorieux toujours en vigueur aujourd’hui. Il s’éteint le jour de la Nativité de Marie, le 8 septembre 1475 à Zwolle aux Pays-Bas. Un contemporain écrit de lui alors : «C’était un ange de pureté, un chérubin en sagesse, un séraphin en amour, un vif portrait de Jésus crucifié.» Il a été béatifié par la voix populaire.

Pensée spirituelle :

«Quand on récite le chapelet, on place Jésus au cœur de notre vie, de notre temps, de nos villes, à travers la contemplation et la méditation de ses saints mystères de joie, de lumière, de douleur et de gloire.» (Benoît XVI le 6 mai 2008)

Éphéméride du 9 septembre :

En 1561, la régente Catherine de Médicis (13 avril 1519-5 janvier 1589) et le chancelier Michel de L’Hospital (1506-13 mars 1573) ouvrent, dans le prieuré royal Saint-Louis de Poissy, le colloque de Poissy qui se déroulera jusqu’au 14 octobre, afin de rapprocher catholiques et calvinistes pour l’unité religieuse dans le royaume de France. Le général des jésuites, le légat du pape y participent et, du côté protestant, Calvin est représenté par Théodore de Bèze (24 juin 1519-13 octobre 1605). L’intransigeance de ce dernier, surtout sur la doctrine de l’eucharistie et la présence des jésuites au colloque, fait échouer ce beau projet. Pourtant, tout avait été fait pour sa réussite, y compris une «conférence secrète» instituée pour les problèmes les plus délicats. Les luttes religieuses reprendront. 

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