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Santé : l'aspartame est «peut-être» cancérogène, selon l'OMS

Mauvaise nouvelle pour les amateurs de sodas. [Ron Lach/Pexels]

Après de nouvelles évaluations, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué que l’aspartame, édulcorant artificiel, est peut-être «cancérogène pour l’homme».

Mauvaise nouvelle pour les amateurs de sodas. L’aspartame, édulcorant artificiel principalement utilisé dans les sodas, est désormais considéré comme «peut-être cancérogène pour l’homme», a déclaré l’OMS ce vendredi 14 juillet.  

«Nous ne conseillons pas aux entreprises de retirer leurs produits et nous ne conseillons pas non plus aux consommateurs d’arrêter complètement leur consommation», a expliqué le docteur Francesco Branca, directeur du département Nutrition, santé et développement de l’OMS.  

Plusieurs évaluations ont été menées sur l’aspartame par le Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’OMS. Plusieurs experts, réunis du 6 au 13 juin dernier, ont classé l’édulcorant dans le groupe 2B, comme étant «peut-être cancérogène».  

Pour Paul Pharoah, professeur d’épidémiologie du cancer au centre médical Cedars-Sinai de Los Angeles, rien ne sert de s’inquiéter et de bannir totalement la substance. «Le grand public ne devrait pas s’inquiéter du risque de cancer associé à un produit chimique classé dans le groupe 2B» a-t-il expliqué, avant d’ajouter que d’autres produits, comme l’aloe vera ou l’acide caféique, sont classés dans le même groupe. 

Pas de modification de la quantité journalière recommandée

L’OMS a précisé que la décision de placer l’aspartame dans ce groupe, a été prise sur la base d’«indications limitées» relative au cancer chez l’homme, surtout pour le carcinome hépatocellulaire, un type de cancer du foie.  

Le docteur Branca a estimé que des études supplémentaires étaient nécessaires pour «clarifier davantage la situation». 

Par ailleurs, le Comité mixte d’experts additifs alimentaires de l’OMS et de la FAO (agence pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU) a stipulé que les données évaluées ne fournissaient aucun motif suffisant pour modifier la dose journalière recommandée. Établie depuis 1981, la dose journalière recommandée est fixée à un maximum de 40 mg par kilogramme de poids de corps.  

Ainsi, une personne peut consommer de l’aspartame dans la limite de cette quantité «sans risque».  

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