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Hausse du nombre de pneumopathies : voici les bons réflexes à adopter

Il est possible d’adopter des geste barrières pour limiter la transmission de la bactérie mycoplasma pneumoniae. [Edward Jenner / Pexels] 

La bactérie mycoplasma pneumoniae, à l'origine d'infections respiratoires, circule davantage en France, avec plus de cas qu'à la même période en 2022. L’adoption de gestes barrières peut contribuer à la prévenir.

Elle avait disparu et pourtant, elle a fait un retour en Europe, notamment en France ces dernières semaines. La mycoplasma pneumoniae, une bactérie à l'origine de pneumopathies, surtout chez les enfants, est au centre de flambées épidémiques face auxquelles les autorités sanitaires et les scientifiques appellent à la vigilance, sans affolement. Certains réflexes peuvent être adoptés pour limiter la transmission.

Adopter les gestes barrières

«La transmission entre les personnes se fait par voie respiratoire par la projection de gouttelettes, parfois invisibles à l’œil nu», explique l’assurance maladie d’où la nécessité de maintenir à un niveau élevé les gestes barrières. Pour réduire les risques de contamination, l’organisme conseille d’utiliser un mouchoir à usage unique, d’éternuer dans son coude (et non dans ses mains), d’aérer régulièrement son logement, de porter un masque en cas de symptômes (rhume, fièvre mal de gorge, toux) dans les lieux fréquentés et en présence de personnes fragiles, mais aussi de se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique.

Ces gestes ne sont pas sans rappeler ceux adoptés durant l'épidémie de Covid-19. 

Une infection sans gravité

Si d’ordinaire les infections des voies respiratoires dues à la bactérie Mycoplasma pneumoniae guérissent toutes seules et sont sans gravité, elles peuvent aussi être à l’origine de complications.

«Dans la majorité des cas, la symptomatologie est bénigne. Les complications type exacerbation d’un asthme ou des manifestations rares, notamment cutanées ou neurologiques, peuvent nécessiter une hospitalisation» indiquait, notamment, Santé publique France, le 30 novembre dernier, tout en précisant que la hausse pourrait être en lien avec «la levée des mesures de contrôle mises en place pendant la pandémie, comme (...) pour d'autres germes».

La mycoplasma pneumoniae touche particulièrement les enfants de plus de 4 ans, et les jeunes adultes, bien que les autres tranches d’âge ne soient pas épargnées. Les symptômes vont de la toux sévère à la fièvre élevée en passant par un essoufflement.

Elle est facilement traitée avec des antibiotiques comme le souligne l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 

Plusieurs autres pays européens tels que la Suède, les Pays-Bas, la Norvège et l’Irlande, ont également rapporté récemment des augmentations d'infections à mycoplasma pneumoniae, selon Santé publique France.

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