La femme la plus âgée d'Iran a rendu son dernier souffle à 125 ans, mais son statut de doyenne de l'humanité n'a pas été reconnu par le Guinness World Records.
La télévision d'État iranienne a rapporté mardi le décès de la femme la plus âgée du pays à l'âge de 125 ans. Masoumeh Saneï Toroghi, née le 23 septembre 1898, a rendu son dernier souffle lundi à Machhad, dans le nord-est de l'Iran, comme l'a confirmé la télévision en publiant une photo de sa carte d'identité. Cependant, bien que son âge soit impressionnant, son statut de doyenne de l'humanité n'a pas été reconnu par le Guinness World Records.
Elle aurait ainsi dépassé l'âge de la Française Jeanne Calment, considérée comme la personne ayant vécu le plus longtemps dans l'histoire, décédée à l'âge de 122 ans en 1997. Cependant, la validation officielle de son âge par les autorités compétentes reste un défi, étant donné le manque de documentation fiable remontant à sa naissance.
Un record non reconnu
En Iran, la délivrance de livrets de famille par l'État a commencé en 1918, soit vingts ans après la naissance présumée de Masoumeh Saneï Toroghi. Malgré cela, les médias locaux avaient précédemment annoncé en 2020 le décès d'un Kurde iranien âgé de 138 ans, selon ses papiers d'identité, illustrant les défis associés à la vérification de la longévité de ces personnes.
Selon le Guinness World Records, la doyenne de l'humanité est actuellement l'Espagnole Maria Branyas Morera, qui célèbrera ses 117 ans le 4 mars prochain.
La reconnaissance de ces records de longévité repose sur des critères stricts de vérification des données et de documentation, ce qui rend la confirmation des âges extrêmement complexe.