Une équipe de scientifiques de l’Institut Babraham, au Royaume-Uni, affirme être parvenue à faire rajeunir de trente ans les cellules de la peau d’une femme de 53 ans. Ils ont expliqué leurs travaux dans une étude parue le 8 avril dernier.
Les cellules rajeunies correspondraient donc à celles d’une jeune femme de 23 ans. L’objectif de cette étude parue dans eLife, était de réussir à diviser les cellules souches en n’importe quel type de cellule du corps, grâce à des cellules adultes.
«Au niveau cellulaire, le vieillissement est associé à une fonction réduite, à une expression génique altérée et à un épigénome perturbé», peut-on lire dans l’étude. Les chercheurs ont ainsi examiné des cellules de la peau exposées à certaines molécules pendant treize jours.
Avec ce procédé, ils ont constaté que les changements liés à l’âge avaient disparu. Les cellules soumises aux molécules ont été exposées à des conditions normales. Celles-ci ont continué à se comporter normalement sur la peau, avec un vieillissement naturel.
En résumé, la femme de 53 ans, après avoir accepté de soumettre sa peau à la méthode proposée par les scientifiques, a vu ses «nouvelles» cellules continué de se comporter comme celles d’une jeune femme de 23 ans, vieillissant normalement.
Une technique dangereuse ?
Malgré tout, cette technique comporte des risques pour la peau. En effet, les chercheurs ont admis que cela pouvait augmenter les risques de cancer, en raison notamment de la création de changements génétiques durables dans les cellules qu’elle engendre.
A voir comment les recherches évoluent et si elles permettent une utilisation sans risque de ce procédé. A terme, cette technique pourrait être utilisée pour accélérer le temps de guérison des victimes de brûlures.