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JO/Combiné nordique: Jason Lamy Chappuis peut-il le faire?

Jason Lamy Chappuis concourt lors du combiné nordique, le 12 février 2014 sur la piste olympique de Rosa Khoutor, près de Sotchi  [Peter Parks / AFP/Archives] Jason Lamy Chappuis concourt lors du combiné nordique, le 12 février 2014 sur la piste olympique de Rosa Khoutor, près de Sotchi [Peter Parks / AFP/Archives]

Trahi par son matériel la semaine dernière, ébranlé par la débâcle et la perte de son titre olympique en combiné nordique, le porte-drapeau de l'équipe de France Jason Lamy Chappuis devra se montrer fort pour relever la tête sur l'épreuve du grand tremplin, mardi aux JO de Sotchi.

Avec calme et dignité, Lamy Chappuis était venu s'expliquer sur l'inexplicable mercredi dernier. Une 35e place à plus de deux minutes du vainqueur allemand Eric Frenzel, à l'issue d'un parcours de ski de fond où il était devenu une chicane ambulante pour les autres adversaires, avec le terrible sentiment de ne rien pouvoir faire.

En coulisses, le staff français a fulminé, avec en filigrane un choix de matériel, de fartage et de structure audacieux qui n'a malheureusement pas porté ses fruits.

C'est l'entraîneur Etienne Gouy qui a décidé de porter le chapeau, d'assumer le choix de ses équipes.

Mardi, tout le monde doit redresser la barre.

"Il y a trois ans aux Mondiaux à Oslo, j'étais loin au petit tremplin (NDLR: 15e), mais j'ai gagné l'épreuve du grand tremplin. Cela ne veut rien dire. On verra si je suis en forme au grand tremplin et si on résout ces gros problèmes", a répété Lamy Chappuis.

Le défi paraît cependant compliqué pour lui, qui sait habituellement se transcender dans les grands rendez-vous.

- Feu vert pour Frenzel -

Jason Lamy Chappuis concourt lors du combiné nordique, le 12 février 2014 sur le tremplin olympique de Rosa Khoutor, près de Sotchi  [Peter Parks / AFP/Archives]
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Jason Lamy Chappuis concourt lors du combiné nordique, le 12 février 2014 sur le tremplin olympique de Rosa Khoutor, près de Sotchi

D'abord parce que Lamy Chappuis lui-même, originellement excellent sauteur, éprouve depuis plusieurs saisons de plus grandes difficultés à bien se positionner à l'issue de l'épreuve de saut à skis.

C'est encore plus vrai depuis le début de l'hiver, où il s'est rarement retrouvé dans le top 5 du classement avant l'épreuve de ski de fond.

Ensuite, parce que l'opposition apparaît redoutable avec les Norvégiens, les Japonais et bien sûr les Allemands qui sont toutefois dans l'expectative.

Frenzel, le nouveau phénomène de la discipline, participera bien à la seconde épreuve individuelle programmée mardi, a annoncé l'encadrement allemand, qui redoutait un forfait.

L'Allemand de 25 ans, champion olympique de la première épreuve individuelle de combiné nordique des JO de Sotchi, était affaibli par un virus et ne s'était pas entraîné lundi.

Depuis le début de la saison, Frenzel a remporté 8 des 12 épreuves de Coupe du monde auxquelles il a pris part. L'Allemand est en outre le champion du monde en titre sur grand tremplin.

Une nouvelle fois, la neige et l'état du parcours de fond qui entoure les tremplins du RusSki Gorki seront au centre des attentions.

Bouillie, terre mélangée ou parcours glacé, il faudra aussi compter avec le taquin brouillard qui enveloppe Rosa Khoutor depuis dimanche.

Même si le site de combiné (610 m) n'est pas situé à la même altitude que le complexe Laura de biathlon (1450 m), les interrogations sont légitimes au regard de l'épaisseur de la purée de pois qui a pris ses aises avec les JO.

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