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Toulon bat le Leinster et va en demies de la H-Cup

Xavier Chiocci de Toulon (à droite) avec ses coéquipiers après le match contre les Irlandais du Leinster en quart de finale de Coupe d'Europe le 6 avril 2014 à Toulon [Anne-Christine Poujoulat / AFP] Xavier Chiocci de Toulon (à droite) avec ses coéquipiers après le match contre les Irlandais du Leinster en quart de finale de Coupe d'Europe le 6 avril 2014 à Toulon [Anne-Christine Poujoulat / AFP]

Toulon, maître parfois prodigue du terrain et du ballon, a étouffé un Leinster rendu aphone (29-14) dimanche à Mayol, pour rejoindre les demi-finales de Coupe d'Europe, dont le RCT est tenant du titre.

Les Toulonnais tiennent leur grand choc à domicile ou presque: ils recevront au stade Vélodrome de Marseille le dimanche 27 avril (14h30 GMT, 16h30 françaises) la province irlandaise du Munster, avec la ferme intention de s'ouvrir la voie d'une deuxième finale d'affilée.

L'an passé, sur le chemin du titre, ils avaient été chercher leur ticket à Londres face aux Saracens. Cette fois, c'est devant leur bouillant public qu'ils retrouveront les Munstermen, rossés en janvier 2011 à Mayol (32-16) en match de poule pour le premier coup d'éclat continental du RCT.

Cela s'annonce en tous cas spécialement rugueux entre deux équipes, qui assoient leurs succès d'abord sur la domination physique des packs.

Toulon en a encore fait la démonstration dimanche face à des Leinstermen un peu passés au travers d'un rendez-vous très alléchant sur le papier mais qui n'a pas tenu toutes ses promesses. Champions d'Europe en 2009, 2011 et 2012, les Irlandais échouent donc dans leur opération rédemption, après avoir été évincés dès la phase de poule l'an dernier.

Il faut dire qu'ils ont été pris sur leurs fondamentaux, perdant la bataille du sol, gâchant leurs lancers en touche et défendant en reculant face aux coups de boutoirs des Rouge et Noir. Pour son 87e et dernier match européen, le légendaire centre Brian O'Driscoll n'a guère eu l'occasion de s'exprimer et tire une discrète révérence.

Au final, Toulon peut surtout regretter une première période dominée de la tête et des épaules mais achevée à un score de parité (6-6), en raison d'un nombre d'occasions manquées assez invraisemblable.

 

- Le travail de sape finit par payer -

Les chiffres sont pourtant éloquents: avec 68% de possession, 74% d'occupation et trois touches volées, Toulon aurait dû se mettre à l'abri. Mais en faisant tomber une dizaine de ballons, au contact ou par des passes hasardeuses, et en manquant d'alternance dans le jeu au pied, les hommes de Bernard Laporte n'ont jamais concrétisé au score leur avantage.

Et face à une équipe plus inspirée dans ses contre-attaques, cela aurait pu même coûter cher.

Sans s'affoler, même après la sortie prématurée de Jonny Wilkinson, touché à la cuisse (28e) et remplacé par Matt Giteau à l'ouverture, les Toulonnais ont cependant mis tout à fait la main sur le match en seconde période.

Ils peuvent se satisfaire d'une entame aboutie qui leur permit de gonfler de dix points le tableau d'affichage, par un essai en force du jeune pilier Xavier Chiocci, une transformation de Giteau et une autre pénalité de l'Australien (16-6, 47).

Enfin réalistes, les Rouge et Noir déroulaient, ajoutant un essai par Drew Mitchell, à la conclusion d'une action initiée par l'impeccable troisième ligne Steffon Armitage, décidément indispensable.

En poussant leur avantage à 26-9 par une nouvelle pénalité (67e) devant un public conquis, les Toulonnais assurèrent leur triomphe.

L'essai en coin et en puissance de Jordi Murphy (71) ne forçait pas le sort d'une partie à sens unique.

 

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