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Les hommages du foot français 25 ans après le drame de Furiani

Lauda et Josepha Guidicelli, filles du journaliste Pierre Guidicelli décédé dans le drame, militent pour qu’aucun match de football ne soit disputé le 5 mai en France.[ERIC CABANIS / AFP]

Il y a vingt-cinq ans jour pour jour, l’effondrement d’une tribune du stade Armand-Cesari de Bastia faisait 18 morts et plus de 2.000 blessés dans le cadre d’une demi-finale de coupe de France entre le SC Bastia et l’Olympique de Marseille. 

Une catastrophe depuis restée dans les mémoires. Et pour cause : ce jeudi 5 mai 1992, quand les équipes de TF1 prennent l’antenne, il est déjà trop tard. cinq minutes plus tôt, Jean-Pierre Paoli, speaker du stade, invitait les supporters à «ne pas taper des pieds, surtout sur les parties métalliques». En vain. À 20h20, le drame se produit, la partie haute de la tribune nord s’effondre, précipitant certains supporters dans une chute de quinze mètres. Le drame causera 18 morts et  blessera 2.357 personnes. 

#PasDeMatchLe5Mai

Depuis, cette catastrophe hante les mémoires du football français. Le «Collectif des victimes du 5 mai 1992», présidé par Lauda et Josepha Guidicelli, filles du journaliste Pierre Guidicelli décédé ce jour-là, milite pour qu’aucun match de football ne soit disputé le 5 mai en France (#PasDeMatchLe5Mai sur les réseaux sociaux). Une volonté qui ne trouve pour le moment pas réellement d’écho du côté des instances du football français. Preuve en est avec la programmation initiale de la rencontre entre le Paris Saint-Germain et Bastia, prévue dans un premier temps ce vendredi 5 mai, date du 25ème anniversaire de la catastrophe. Face au tollé, le match a finalement été reprogrammé samedi 6 mai à 17h.

En attendant que soit tranché cet épineux dossier, de nombreux acteurs du monde du football professionnel français ont souhaité rendre un hommage aux victimes. 

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