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L'arbitrage en question, par Pierre Ménès

L'arbitrage fait beaucoup débat tant en Ligue 1, qu'en Ligue des champions.[Johnny Fidelin/Icon Sport]

Vous le savez, j’ai souvent la dent dure, et à juste titre il me semble, sur l’arbitrage dans le championnat de France de Ligue 1.

Trop d’erreurs cruciales sont en effet commises pratiquement à chaque journée. Rien que sur le match entre Saint-Etienne et Bordeaux, vendredi dernier à Geoffroy-Guichard, monsieur Schneider s’est trompé sur deux penalties, avec un sifflé en faveur des Girondins, et un refusé aux Verts. 

Et que dire de monsieur Letexier, qui a dirigé la rencontre entre le PSG et Bastia ? Il a été l’auteur d’une triple bourde sur la même action, qui a amené le but tant critiqué de Marco Verratti : il a refusé un penalty évident à Blaise Matuidi, il n’a pas arrêté le jeu alors que le milieu de terrain parisien était au sol et il n’a pas sifflé un hors-jeu flagrant de Julian Draxler, qui gênait la vision du gardien corse Jean-Louis Leca. Ça fait quand même beaucoup.

En Ligue 1 et en… Ligue des champions

Et des exemples, il y en a des tas, car des bourdes de ce genre se produisent chaque semaine. Le souci, c’est que c’est devenu plus simple d’arbitrer devant sa télévision, avec les ralentis sous tous les angles, que sur le terrain. D’où l’importance vitale de l’introduction de la vidéo, ce qui va finir par arriver tôt ou tard.

Mais ce qui est déjà dur à admettre en Ligue 1 est totalement inadmissible au plus haut niveau : celui de la Ligue des champions.

On se souvient tous de l’arbitrage scandaleux lors du 8e de finale retour entre le FC Barcelone et le PSG au Camp Nou, qui a plongé les Parisiens encore plus bas que là où ils étaient. On n’a pas oublié le vol à main armée en quart de finale dont a été victime le Bayern Munich sur la pelouse du Real Madrid, avec une expulsion imaginaire d’Arturo Vidal et deux buts hors-jeu de Cristiano Ronaldo, plus un contrôle de la main du Portugais.

Monaco en a subi les conséquences contre la Juve

On a noté aussi, lors de l’affrontement entre la Juventus et Monaco, que les Turinois pouvaient tout se permettre. Coup de coude de Leonardo Bonucci sur Radamel Falcao à l’aller. Coup de coude de Mario Mandzukic sur Fabinho au retour. Sans oublier, côté monégasque, Kamil Glik qui piétine Gonzalo Higuain. A chaque fois, pas de carton, rien. Au calme.

Mercredi encore, au cours de la demi-finale retour entre l’Atlético Madrid et le Real Madrid, le Brésilien Casemiro, qui avait déjà miraculeusement terminé le match sur le terrain contre le Bayern Munich, aurait dû être expulsé à Vicente-Calderon pour un tacle d’homme préhistorique, par-derrière, sur Antoine Griezmann. Mais, encore une fois, il est passé entre les mailles du filet.

Ça fait quand même beaucoup trop d’erreurs. Passe encore que les arbitres aient besoin d’aide pour les hors-jeu, qui se jouent souvent à rien, mais pas sur le jeu dur où il suffit juste d’avoir les yeux ouverts. On notera enfin que ces erreurs profitent toujours aux mêmes clubs. Et ça, c’est très problématique. 

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