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Vidéo : des supporters du LOSC envahissent le terrain et s'en prennent aux joueurs

Samedi soir, à l'issue du match LOSC-Montpellier (1-1), des supporters lillois sont descendus en masse sur la pelouse du stade Pierre Mauroy pour agresser leurs propres joueurs.

Plusieurs joueurs et stadiers ont été pris dans les échauffourées, certains recevant des coups. «Ils ont essayé de me donner un coup de pied mais c'est le stadier qui l'a pris», a raconté Thiago Maia. Les Dogues ont été rapidement exfiltrés vers les vestiaires, aucun blessé n'est à déplorer. Les supporters ont fini par quitter le terrain une dizaine de minutes après le début des incidents.

«Si on descend, on vous descend», avaient prévenu certains fans en colère dans les tribunes. Le LOSC se trouve, en effet, dans une situation difficile après avoir concédé le nul sur son terrain, après avoir mené jusqu'à la 63e minute. L'équipe se retrouve désormais avant-dernière du classement de Ligue 1, en pointant à la 19e place, alors qu'une victoire leur aurait permis de sortir de la zone de relégation.

Le LOSC risque gros

La scène de chaos a choqué l'entraîneur lillois Christophe Galtier. «Je ne peux cautionner ce qui s'est passé car ça peut déborder sur des drames, a-t-il réagi après la rencontre. La situation est ce qu'elle est, mais ça ne servira à rien d'aller dans ces excès-là, car ça n'a jamais fait gagner un match.» Michel Seydoux, l'ancien président du LOSC, a tenu à condamner le débordement de violence sur Twitter : «Ce qui s'est passé au stade PM est inacceptable, le comprends la déception des supporters mais la maîtrise des émotions est prioritaire.»

Le club de Gérard Lopez risque d'être lourdement sanctionné par la Ligue de football professionnel (LFP) après ces incidents. En 2017, après que ses supporters avaient envahi le terrain pour s'en prendre aux joueurs lyonnais, Bastia s'était vu sanctionner d'un match perdu sur tapis vert et avait dû jouer deux matchs sur terrain neutre et en huis-clos.

De son côté, Marc Ingla, le directeur général du LOSC a promis «tolérance zéro» pour les personnes impliquées dans les débordements ainsi que des sanctions. «On va analyser ce qu’il s’est passé et s’il y a eu des coups, des cas spécifiques de violence, on va les isoler et prendre des sanctions, a-t-il déclaré. On n’accepte pas cette situation. On va se montrer fermes.»

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