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6 Nations : le XV de France prend l'eau en Angleterre (44-8)

Les hommes de Jacques Brunel ne sont pas passés loin d’égaler leur plus large revers chez les Anglais (37-0 en 1911). [Icon Sport]

Un crash historique. Le XV de France a connu une terrible humiliation, dimanche, en encaissant l’une de ses plus grosses défaites contre l’Angleterre (44-8).

A Twickenham, lors de la deuxième journée du Tournoi des 6 Nations, les hommes de Jacques Brunel ne sont pas passés loin d’égaler leur plus large revers (37-0 en 1911). Battus à domicile face au pays de Galles (19-24), après avoir menés 16-0 la semaine passée, les Tricolores n’ont cette fois-ci pas existé de la rencontre. 

Surclassés dans tous les domaines, les coéquipiers de Guilhem Guirado ont sombré dès l’entame de jeu par un essai de Johnny May.  L’ailier britannique a fait sauter le verrou des Tricolores qui ont encaissé quatre essais en première période pour rentrer aux vestiaires avec écart déjà dantesque (30-8).

Se relever avant l'Ecosse

En seconde période, les Bleus, qui prendront deux nouveaux essais, et n'auront pas été en mesure de renverser un adversaire un, voire deux niveaux au-dessus. «Il n’y a rien à dire. L’Angleterre était beaucoup plus forte que nous, elle nous a mis sous pression d’entrée, a conclu le sélectionneur. Le match était joué à la mi-temps.»

Le XV de la Rose enfonce ainsi Jacques Brunel - qui possède un bilan de 10 défaites en 13 matchs depuis son arrivée à la place de Guy Novès - et les Français à leurs doutes. Ils vont devoir multiplier leurs efforts pour relever la tête. «Il va falloir travailler, a lancé Louis Picamoles. Mais surtout notre rugby. Car il n’y a pas que le physique. Il faut travailler la stratégie.»

A court terme, pour la réception de l’Ecosse le 23 février prochain. Et à long terme, pour la Coupe du monde (20 septembre-2 novembre). Où ils retrouveront les Anglais en phase de poules. «D’ici là il peut se passer beaucoup de choses, s'est voulu rassurant Jacques Brunel. Les conditions ne seront pas les mêmes.» Reste que pour le moment, il n'y a pas de quoi être confiant.

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