En direct
A suivre

Un niveau élevé de monoxyde de carbone retrouvé dans le sang d’Emiliano Sala

L'avion d'Emiliano Sala avait disparu en mer le 21 janvier 2019.[JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]

Un rapport publié par le Bureau d'enquête des accidents aériens (AAIB) dévoile qu'Emiliano Sala aurait été exposé à un niveau élevé de monoxyde de carbone avant le crash de son avion, le 21 janvier dernier, lors d'un trajet entre Nantes et Cardiff.

Les prélèvements toxicologiques ont révélé que le corps de l'Argentin présentait un taux de saturation élevé de 58%, alors qu'un niveau supérieur à 50% peut entraîner la mort, rapporte la BBC. 

Ce taux pourrait avoir été à l’origine de dommages sur son cerveau, son cœur et son système nerveux. Selon le rapport, David Ibbotson, le pilote dont le corps n'a pas été retrouvé, aurait pu connaître les mêmes symptômes, ce qui aurait pu entraver ses capacités à piloter.

L'enquête continue pour tenter de comprendre d'où provenait le monoxyde de carbone. Il pourrait s'agir d'une défaillance du moteur.

L'avocat de la famille demande que l'épave soit remontée

Après ces nouvelles révélations, l'avocat de la famille d'Emiliano Sala a demandé à ce que l'épave de l'avion soit remontée «sans délai» afin de subir un «examen technique détaillé». «La famille et le public doivent savoir comment le monoxyde de carbone a pu entrer dans la cabine», a souligné Daniel Machover dans un communiqué.

Mercredi soir, l'AAIB a répondu par la négative à la demande de l'avocat. «Nous considérons que cela n'ajoutera pas granchose à l'enquête», a ainsi indiqué le Bureau, cité par L'Equipe. «En prenant notre décision, nous avons tenu compte du coût élevé de la récupération sous-marine, des preuves que nous avons recueillies en février et du risque qu'après un impact violent sur la mer, l'épave ne fournisse pas de preuves définitives», a expliqué l'AAIB. 

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités