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Coupe du monde de rugby : vainqueur des Tonga (35-3), le XV de la Rose manque encore de piquant

Manu Tulagui a inscrit deux essais pour l’Angleterre. Manu Tuilagui a inscrit deux essais pour l’Angleterre.[PA Images / Icon Sport]

Au lendemain du combat victorieux livré contre l’Argentine pour leur entrée en Coupe du monde (23-21), les Bleus du XV de France ont pu bénéficier, ce dimanche, d’une journée rythmée par une séance de récupération et un moment de détente pour profiter de Tokyo. Avant de retrouver leur hôtel, où ils ont dû assister au succès bonifié de l’Angleterre sur les Tonga (35-3).

Ce résultat permet aux Anglais de prendre la tête du groupe C devant les hommes de Jacques Brunel. Mais le XV de la Rose, loin d'être convaincant et tranchant, n’a pas donné l’impression d’être un des favoris de ce Mondial au Japon et d’être revanchard, quatre ans après avoir été sortis dès la phase de poules de sa Coupe du monde.

Auteurs d’une entame en demi-teinte, les Britanniques s’en sont remis à un doublé de Manu Tuilagui en milieu de première période (24e, 31e) pour se détacher avant de prendre le large au retour des vestiaires grâce à Jamie George (57e). Et, dans une seconde période décousue, le point de bonus offensif est venu tant bien que mal en fin de rencontre du remplaçant Luke Cowan-Dickie (77e). Voilà pour ce qui est des points inscrits. Pour le reste, il y a des nombreux aspects à revoir.

Car s’ils ont également pu s’appuyer sur une défense solide et la botte d’Owen Farrel (15 points) face à des Tongiens trop limités, les protégés d’Eddie Jones ont étalé d’inhabituelles lacunes sur le plan offensif, avec de nombreuses fautes de main ou courses mal ajustées, notamment au cours des quarante dernières minutes. «ça fait deux matchs où on ne prend pas d’essai donc on peut être satisfait. On aimerait quand même être plus incisif quand on a le ballon, mais ça viendra», a lâché le sélectionneur anglais.

«On a encore beaucoup de travail. Mais s’en sortir avec un point de bonus, c’est toujours une bonne façon de démarrer une Coupe du monde. (…) Il y a encore des erreurs, mais on peut regarder notre performance et s’en servir pour nous améliorer. C’est excitant. On en a encore sous la semelle», a prévenu Farrel.

Du déchet, des approximations et des maladresses qui n’ont sûrement pas échappé à ses futurs adversaires, à commencer par les Bleus, et que l’Angleterre va devoir rapidement gommer avant de retrouver, jeudi, les Etats-Unis, puis l’Argentine (5 octobre) et la France (12 octobre) pour un «crunch» déjà dans tous les esprits.

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