Le Tony Yoka nouveau est arrivé. Après un retour gagnant en juillet, le boxeur français compte confirmer sa montée en puissance samedi 28 septembre à Nantes face à l’expérimenté Michael Wallisch.
La H Arena l’attend avec impatience. La totalité des 6000 billets disponibles ont d’ailleurs trouvé preneur pour le septième combat professionnel (6 victoires dont 5 par KO) du champion olympique des poids lourds. Un rendez-vous qui devrait permettre au Français de monter d’un cran.
Si en juillet dernier, il est sorti frustré de son combat face à Alexander Dimitrenko qu’il avait envoyé au tapis au bout de la 3e reprise. «Je voulais prendre des coups, aller à la bagarre et ça n’a pas été le cas, a-t-il confié au Parisien. Mais je me dis qu’il valait mieux ça, être frustré parce que je suis plus fort plutôt que d'avoir galéré. Si j’ai battu le 30e mondial aussi facilement, c'est peut-être que je mérite d'être plus haut.»
Il veut toujours un Français
Contre l’Allemand de 33 ans, expérimenté (22 combats, 20 victoires dont 13 par KO), Tony Yoka devrait trouver à qui parler. Une bonne nouvelle pour celui qui a du mal à trouver un adversaire (il a essuyé 13 refus selon son promoteur, Jérôme Abitboul) et qui aurait aussi apprécié affronter un autre boxeur français. «Ne pas affronter un autre Français ne rend pas service à notre pays, à la boxe en France, a-t-il expliqué. Pour créer une émulation auprès du public et des médias, il faut des combats franco-français.»
Son prochain combat après celui de samedi aura lieu en France mais encore face à un Allemand d’ailleurs, Christian Hammer, 16e mondial. Mais avant d’y penser, celui qui s’entraine aux États-Unis avec notamment son ami Souleymane Cissokho, qui combattra en lever de rideau, devra montrer qu’il est passé à l’étape supérieure et qu’il peut prétendre (l’an prochain ?) à une ceinture continentale dans un premier temps. Avant pourquoi pas se voir offrir une chance mondiale. Il est d’ailleurs prévu qu’il boxe à l’international à partir du printemps 2020.