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Jeux Paralympiques : pourquoi les sourds et malentendants ne participent-ils pas ?

La dernière édition des Deaflympics a été organisée en Turquie en 2017. La dernière édition des Deaflympics a été organisée en Turquie en 2017. [Adem ALTAN / AFP]

Un peu plus de deux semaines après la fin des JO, Tokyo s’apprête à accueillir les Jeux Paralympiques (24 août-5 septembre). Également organisés tous les quatre ans, ils réunissent les athlètes en situation de handicap physiques ou visuels ainsi que les athlètes handicapés mentaux. Mais pas les personnes sourdes ou malentendantes.

Les sourds et les malentendants ont leur propre compétition appelée les «Deaflympics» (Jeux Olympiques pour les sourds). Ils ont été fondés par le Français Eugène Rubens-Alcais et la première édition a eu lieu en 1924 à Paris, soit bien avant les Jeux Paralympiques, qui ont vu le jour en 1960.

Et comme les JO et Jeux Paralympiques, les «Deaflympics» sont organisés tous les quatre ans, après avoir été décalés en 1931 pour ne pas avoir lieu la même année. Reportée d’un an en raison de la crise sanitaire, la prochaine édition est programmée à Caxias do Sul, au Brésil, du 1er au 15 mai 2022.

Pour pouvoir participer aux Deaflympics, les athlètes doivent posséder un seuil d’audition inférieur à 55 décibels et ne pas porter d'aide auditive ou audioprothèse durant les épreuves. Ceux qui disposent d’un capital auditif supérieur peuvent concourir avec les athlètes valides.

La dernière édition, en Turquie, a connu un record de participation avec plus de 2.330 participants venus des cinq continents et de 80 pays différents. Plus de vingt sports étaient au programme comprenant notamment l’athlétisme, la natation, le basket, le football, le judo, le badminton, le taekwondo, le karaté, la course d’orientation, le golf, le cyclisme ou le tir sportif. Certaines disciplines sont aménagées pour répondre aux besoins des athlètes.

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