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Voici les astuces à connaître pour ne plus jamais perdre au Monopoly

Un plateau de Monopoly.[ALEX WONG / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Vous ne voulez plus perdre au Monopoly ? Plus besoin de tricher pour être certain de gagner. Le magazine économique américain Business Insider avait publié il y a quelques années une étude pour mettre toutes les chances de son côté pour l'emporter… à partir d'un modèle mathématique. Voici les conseils qu'il faut retenir.

Entre amis ou en famille, le Monopoly est probablement un des jeux de société les plus populaires de la planète. Qui n'a pas une anecdote à raconter sur ses succès, ses échecs ou ses violents accès de rage lors d'une partie ? Car devant le plateau de jeu, les amitiés ou les liens familiaux volent en éclat et les caractères se révèlent.

Même réunis au coin du feu, les joueurs n'ont qu'un objectif : dominer l'assistance. Et pour être certain d'arriver à ce résultat, il n'y a guère que la triche pour y réussir à coup sûr. Alors pour éviter cette extrémité, le magazine Business Insider a appliqué les lois des probabilités au célèbre jeu.

Optimisez le lancer de dés

Le premier enseignement relève de l'évidence : les qualités de gestionnaire du joueur sont secondaires, car tout repose sur le lancer de dés, par définition aléatoire. Cependant, le magazine a établi la liste des cases où les joueurs ont le plus de probabilité de tomber. En l'occurence, les lancers à 6,7 ou 8 sont les plus fréquents.

Moralité : au début du jeu lorsque tout le monde est sur la case «Départ» sachez que la première case «Chance» est celle où les joueurs ont le plus de probabilité de tomber (16%) devant la rue de Vaugirard (14%) et la rue de Courcelles (14%).

De la même façon, si vous vous avisez de faire un double, gardez en tête ces statistiques pour les coups dé suivant. Ce sont exactement les mêmes.

Les cases qu'il faut acheter

Ne négligez pas les cases «Chance» et «Caisse de communauté». Si elles vous obligent à payer des frais de scolarité dont vous passeriez bien, ces cartes renvoient vers des cases comme «Gare de Lyon», «Avenue Henri-Martin» ou «Rue de la Paix».

L'étude note qu'il est intéressant de les acheter puisqu'au fil du jeu ces cases seront probablement les plus fréquentées. Jugez plutôt : sur toutes les cartes «Chance», huit sur seize exigent du joueur qui la tire d'aller sur une autre case.

Après la prison, le pognon

Statistiquement, les joueurs sont plus souvent appelés à passer par la case de «Prison» que par la case «Départ». L'étude recommande donc d'acheter et d'investir dans les cases situées entre la «Prison» et «Allez-en Prison».

Ajoutez comme argument de vente que les radins mettent du temps à payer leur bon de sortie de prison sans savoir que les statistiques jouent contre eux. Plus ils attendent plus la probabilité pour qu'ils fassent un double est forte et plus il y a de chance qu'il fasse étape chez vous. Un investissement judicieux on vous dit.

Construire au bon endroit au bon moment

L'étude s'est aussi penchée sur la rentabilité de chaque investissement.  Il en ressort qu'acheter les quatre gares au début de la partie est un bon calcul. 

De la même façon les propriétés «orange» et «rouge» sont les plus rentables sur le papier entre la valeur d'achat, d'investissement et le retour sur investissement. Mais à une seule condition : construire immédiatement trois maisons.

La jouer «petit joueur» avec une maison construite rend l'investissement incertain. Dans le même ordre d'idée, l'étude indique le meilleur moment pour construire. Si un adversaire se présente à 5, 6, 7, 8 ou 9 cases, c'est le moment d'investir au regard des probabilités des dés.

Le taux de passage de chaque case

Grâce à un calcul de probabilité de la chaîne de Markov (ils sont allés assez loin), l'étude présente enfin les probabilités de passage de chaque case du Monopoly. De quoi optimiser ses investissements. Outre les orange (la «Place Pigalle» surtout) et les rouge («Avenue Henri Martin»), l'étude recommande d'investir le «Boulevard de la Villette» et dans les trop souvent méprisées «compagnies des Eaux et d'Electricité».

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