Au moins, à Gilles Simon, on ne peut pas lui reprocher sa régularité. Comme lors de ses six dernières participations, le Niçois sera, ce vendredi contre Viktor Troicki, au rendez-vous du 3e tour à Roland-Garros.
Mais c’est ensuite que ça gâte pour le n°18 mondial, qui n’a dépassé ce stade de la compétition qu’à trois reprises. Ce fut le cas l’année dernière lorsqu’il est venu à bout de son compatriote Nicolas Mahut au terme d’une bataille en cinq manches. Un peu comme celle qu’il a connu, mercredi, pour renverser à bout de force, après plus de 4h30, l’Argentin Guido Pella.
A lire aussi : Comment s'occuper quand il pleut ?
«Je suis mort», a-t-il lâché à l’issue de cette lutte intense avant de se projeter sur son duel contre le Serbe avec la récupération comme principale mot d’ordre. «Elle va être un facteur important pour ce match, c’est toujours très physique face à lui», a-t-il confié. Surtout qu’en face, Troicki a bénéficié de l’abandon de Dusan Lajovic pour passer le 2e tour. Mais Simon «J’ai un jeu qui le gêne, a-t-il indiqué. Jusque-là, je l’ai bien maitrisé». Plutôt très bien même pour être sorti vainqueur de leurs six confrontations.
The end of the marathon for Simon / Le marathon prend fin avec une victoire de Simon #RG16 https://t.co/WDgEb5qB4v
— Roland Garros (@rolandgarros) 25 mai 2016