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Disparition d'Emile : pourquoi les enquêteurs s'intéressent-ils au grand-père de l'enfant ?

Dans l'enquête sur la disparition du petit Emile, en juillet dernier dans les Alpes-de-Haute-Provence, les enquêteurs s'intéressent entre autres au passé du grand-père maternel de l'enfant. En 2018, il a été entendu en tant que témoin assisté dans une affaire de violences sur mineurs qui auraient été commises dans une communauté religieuse.

Près de neuf mois après la disparition du petit Emile, les enquêteurs n'écartent aucune piste et s'intéressent notamment au profil du grand-père maternel de l'enfant. Philippe V., 58 ans, a appartenu dans les années 90 à la communauté traditionaliste de Riaumont, dans le Pas-de-Calais, au cœur d'une vaste affaire judiciaire de violences sur mineurs.

D'après les informations du Parisien, le grand-père d'Emile y travaillait en tant qu'encadrant au sein de l'internat. Chargé d'y faire régner la discipline, il a laissé chez d'anciens pensionnaires le souvenir d'un homme «vêtu d'une robe de bure et chaussé de rangers "à bout coqué"», capable d'infliger «des tartes mémorables».

Entre 2014 et 2017, plusieurs anciens élèves de la communauté traditionaliste de Riaumont ont dénoncé des faits de maltraitance et déposé plainte. Dans le cadre de cette procédure, Philippe V. a été entendu en 2018, sous le statut de témoin assisté. Il a reconnu des punitions un peu sévères infligées aux enfants.

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