La réforme sur les retraites complémentaires dans le secteur privé s'applique depuis le 1er janvier avec pour certains actifs une hausse de cotisation et une incitation à travailler plus longtemps par un système de bonus-malus.
Cette fusion concerne la caisse complémentaire des cadres (Agirc) et celle des non-cadres (Arrco). Principale conséquence, une hausse des cotisations dues à l'harmonisation des deux systèmes.
Autre changement, l’instauration d’un bonus-malus. Si le salarié accepte de repousser son départ à la retraite d'un à quatre ans, il obtient un bonus pouvant aller jusqu'à 30% de retraite complémentaire en plus sur la première année.
S'il refuse et qu'il part dès l'âge de la retraite à taux plein il déclenchera un malus de moins 10% sur la retraite complémentaire pendant trois ans minimum.
Certains salariés jugent ce bonus-malus injuste et punitif. Il les obligerait à travailler plus longtemps pour conserver leur retraite. Pourtant, à l'exception de la CGT et de FO, tous les partenaires sociaux ont approuvé cette fusion en 2015.