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Emmanuel Macron : la visite du chef de l’Etat aux Pays-Bas à nouveau perturbée par des manifestants

Deux manifestants, un homme et une femme, ont été interpellés par la police néerlandaise ce mercredi 12 avril en tentant d’interférer lors de l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’université d’Amsterdam.

Une visite de nouveau perturbée. Ce mercredi 12 avril, deux manifestants, un homme et une femme, ont été arrêtés pour «trouble à l'ordre public et menace» parce qu'ils «couraient vers le président» Emmanuel Macron lors de son arrivée à l’université d’Amsterdam.

Sur des images, il est possible d’apercevoir un homme brutalement stoppé dans sa course et plaqué au sol, non loin du chef de l’Etat, qui se trouvait en compagnie du roi néerlandais Willem-Alexander et de la maire d’Amsterdam Femke Halsema. L’individu arrêté se dirigeait vers Emmanuel Macron en chantant un hymne utilisé lors des manifestations des gilets jaunes. «Pour l'honneur des travailleurs, même si Macron ne veut pas, nous, on est là», peut-on entendre.

Selon Lex van Liebergen, la porte-parole de la police d’Amsterdam, l’autre manifestant arrêté avait une banderole. Une dizaine d'autres contestataires se trouvaient à proximité, a-t-elle précisé, sans dire si les individus interpellés faisaient partie de ce groupe.

«Où est la démocratie française ?»

La visite d’Etat d’Emmanuel Macron aux Pays-Bas a été marquée par plusieurs interventions. Mardi, le président de la République a été interrompu par des manifestants alors qu'il s'apprêtait à prononcer un discours sur la souveraineté économique et industrielle de l'Europe.

«Où est la démocratie française ?», «La convention sur le climat n'est pas respectée», ont hurlé les protestataires depuis les tribunes en déroulant une banderole sur laquelle était écrit en anglais «Président de la violence et de l'hypocrisie».

Après une minute d’interruption, Emmanuel Macron a tenu à répondre à ces accusations en soulignant l’importance «d’avoir un débat social». «Je peux répondre à toutes les questions sur ce dont nous discutons en France», a-t-il ajouté.

Concernant la réforme des retraites, le président de la République a affirmé que les Français «devraient être moins énervés à mon encontre (…) Car dans votre pays, l’âge de la retraite est beaucoup plus élevé, et dans de nombreux pays en Europe c'est beaucoup plus élevé que 64 ans», a-t-il déclaré.

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