Fallon pense que Trump a plagié un discours de «La revanche d’une blonde»

Lors de son émission du 16 mai, Jimmy Fallon a pointé du doigt quelques similarités entre le discours de Donald Trump à l'Université Liberty, samedi 13 mai, et le discours d'Elle Woods, le célèbre personnage de Reese Witherspoon dans «La Revanche d'une blonde».

Pour l'animateur du Tonight Show, le discours de Donald Trump «semblait familier». Juxtaposant les deux vidéos, Jimmy Fallon a tenté de montrer à ses téléspectateurs que, si elle n'était pas directement copiée, la prise de parole du président américain ressemblait étrangement à celle du personnage de «La Revanche d'une blonde».

«Nous faisons notre premier pas dans le monde», déclarait Elle Woods en 2001. «Vous devez aller de l'avant dans le monde», a déclaré Donald Trump, samedi 13 mai. Les deux discours mentionnaient «la passion», le «courage en ses convictions», et «le plus important», avoir «croire en soi».

Outre le plagiat, c'est surtout le manque d'originalité du discours de Donald Trump qu'a voulu dénoncer Jimmy Fallon. Au début de la séquence, il raconte que le président a demandé aux étudiants de l'université d'avoir «toujours le courage d'être soi-même» et de «poursuivre (leurs) rêves». Et Jimmy Fallon d'enchaîner : «Il s'est arrêté de parler car il n'avait plus de biscuits chinois». Ces biscuits sont en effet célèbres pour contenir des bouts de papiers sur lesquels sont inscrits, le plus souvent, des proverbes et autres lieux communs.

Des discours peu originaux

Malheureusement pour Donald Trump, ce n'est pas la première fois qu'un de ses discours est comparé à celui d'un personnage de fiction. Lors de son inauguration, plusieurs internautes avaient trouvé de nombreuses ressemblances entre son discours et celui de Bane, le super-vilain de «The Dark Knight Rises».

Plus tôt, lors de la campagne, une affaire similaire, mais plus sérieuse, avait créé la polémique. Le discours de Melania Trump, l'actuelle «First Lady», était pratiquement une copie de celui prononcé par Michelle Obama en 2008.