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Guerre en Ukraine : condamnation internationale suite à la frappe russe à Krementchouk

Une frappe russe sur un centre commercial a fait au moins 18 morts, lundi, dans la ville ukrainienne de Krementchouk. Un «crime de guerre» selon les pays du G7.

Il ne reste plus rien du centre commercial de la ville de Krementchouk, en Ukraine. Le bâtiment a été la cible d'une frappe de missile russe, lundi 27 juin. Au lendemain de l'attaque, ce mardi, les autorités locales dressent un bilan provisoire d'au moins 18 morts. Réunis en Allemagne, les pays du G7 ont dénoncé un «crime de guerre».

Un précédent bilan des services de secours, publié au cours de la nuit, annonçait 16 morts et 59 blessés, dont 25 sont hospitalisés. D'après les autorités ukrainiennes, plus de 1.000 personnes se trouvaient sur les lieux au moment du bombardement, qui a eu lieu en plein jour.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, n'a pas caché sa colère, évoquant «l'un des actes terroristes les plus éhontés de l'histoire européenne», touchant «une ville paisible, un centre commercial ordinaire, avec à l'intérieur des femmes, des enfants, des civils ordinaires».

Cette frappe de missile russe a été unanimement condamnée à l'international. Par l'ONU, qui a rappelé que les belligérants étaient tenus par le droit international de «protéger les civils et les infrastructures civiles», mais aussi par les Etats-Unis, l'Angleterre et la France. Emmanuel Macron a en effet déploré une «horreur absolue», appelant le peuple russe à «voir la vérité».

Vladimir Poutine devra «rendre des comptes»

Dans la soirée de lundi, les pays du G7 ont également réagi depuis leur sommet dans le sud de l'Allemagne. «Les attaques indiscriminées contre des civils innocents constituent un crime de guerre» ont-ils déclaré. Condamnant «solennellement l'attaque abominable» de Krementchouk, ils ont assuré que Valdimir Poutine devra «rendre des comptes».

Sans compter que, quelque heures après l'annonce du bombardement du centre commercial, les autorités ukrainiennes ont rapporté d'autres frappes russes meurtrières contre des civils. Au moins huit personnes ont été tuées et plus de 20 autres blessées à Lyssytchansk, dernière grande ville restant à conquérir pour les Russes dans le bassin du Donbass.

De nouvelles frappes ont aussi touchés Kharkiv, faisant cinq morts et 22 blessés, dont cinq enfants. Face à ces informations, une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU a été programmée ce mardi à 19h GMT.

Avant l'annonce de ces attaques, Volodymyr Zelensky avait échangé avec les membres réunis du G7, insistant sur la «nécessité d'un soutien plein, entier, très opérationnel à l'Ukraine». Ils lui ont promis leur aide «aussi longtemps qu'il le faudra», s'engageant même à «accroître la pression sur (Vladimir) Poutine» au travers de nouvelles sanctions ciblant l'économie russe.

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