Lundi 26 décembre, le réseau social américain Facebook a activé son alerte «Safety Check» annonçant une explosion à Bangkok, après avoir reçu de fausses informations.
Dans la foulée, les utilisateurs thaïlandais de Facebook ont commencé à indiquer qu’ils étaient en sécurité, prenant l'alerte au sérieux.
The "source" of the @Facebook Safety Check for Bangkok: A fake news site that scrapped stuff from elsewhere…! pic.twitter.com/i6Q2k8XBxP
— Saksith Saiyasombut (@SaksithCNA) 27 décembre 2016
Sauf que l’algorithme du réseau social avait été trompé en réalité par une fausse information provenant d'un ancien article de la BBC au sujet de l’attentat de Bangkok du 17 août 2015. Cet article apparaissait dans les liens permettant à Facebook de vérifier son alerte.
.@Facebook has finally noticed the false alarm and has deactivated the Safety Check for #Bangkok..
— Saksith Saiyasombut (@SaksithCNA) 27 décembre 2016
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Une heure environ après sa mise en ligne, la firme américaine a finalement désactivé le faux «Safety Check».
Mark Zuckerberg, PDG et fondateur du réseau social, avait annoncé le 15 décembre, dans un message (en anglais) mis en ligne sur sa page, vouloir combattre la désinformation.