Lors d’une audience de comparutions immédiates tenue ce mercredi 27 septembre au tribunal correctionnel de Toulouse, deux ans de prison, dont un avec sursis probatoire, ont été requis par le procureur contre un homme ayant agressé, en août dernier, une adolescente de 16 ans et sa mère, alors qu’il était ivre et sous produits stupéfiants.
Ce mercredi 27 septembre, un homme de 29 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Toulouse. L’individu est suspecté d’avoir violenté une adolescente de 16 ans et sa mère à leur domicile de Carbonne (Haute-Garonne) fin août dernier. À la fin de l’audience de comparutions immédiates, deux ans de prison, dont un avec sursis probatoire, ont été requis à son encontre par le tribunal et le procureur.
L’homme n’a pas nié les faits durant lesquels il était ivre et sous produits stupéfiants. Il a affirmé qu’il s’était rendu dans cet appartement pour rencontre une «escort girl», comme le relate nos confrères de La Dépêche. Il est alors tombé sur une adolescente de 16 ans, cette dernière se trouvant chez sa mère.
Totalement alcoolisé, l’homme a baissé son short. Un comportement qui a choqué l’adolescente. Il est ensuite reparti puis est revenu pour chercher son téléphone qu’il avait oublié dans l’appartement.
C’est alors que les choses ont pris une nouvelle tournure. L’homme s’est montré agressif. Il avait poussé l’adolescente au point qu’elle était tombée avant d’asséner au moins six coups de poing à sa mère. Cette dernière avait néanmoins trouvé la force pour mettre son agresseur à la porte. Mais l’épisode de violence ne s’était pas arrêté ici.
Un casier judiciaire portant onze mentions
L’homme était revenu avec un marteau pour, selon lui, pour «défoncer» la porte. La mère de famille, paniquée, avait alors appelé à l’aide depuis son balcon et les gendarmes étaient rapidement arrivés sur les lieux.
Lors de cette audience, le suspect, depuis la box des prévenus, avait assuré qu’il n’était pas dans son «état normal». «J’ai un trou noir. Je m’excuse vraiment d’autant que Madame m’avait aidé financièrement», a-t-il dit.
Cet homme est connu des services de justice, son casier judiciaire portant onze mentions. Il s’est défendu en disant qu’il avait fait «trop de mauvais choix. La coke, c’était facile», selon ses dires, relayés par nos confrères.