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«Sécurité sociale de l’alimentation» : en quoi consiste ce nouveau système expérimenté à Paris dès septembre 2024 ?

Trois arrondissements vont expérimenter la «sécurité sociale de l'alimentation». [Pixabay]

Le Conseil de Paris a adopté ce mercredi 15 novembre, l'expérimentation d'une «sécurité sociale de l'alimentation», proposée par le groupe écologiste. Ce système permettrait de subventionner une alimentation plus saine pour les cotisants.

Une «sécurité sociale de l’alimentation» sera expérimentée dès septembre 2024 à Paris, a annoncé ce mercredi 15 novembre 2023 le Conseil de Paris.  

Ce dispositif vise à garantir «un accès universel à une nourriture saine et de qualité, indépendamment de la situation économique des Parisiennes et des Parisiens», a indiqué le texte et est conçu comme un «outil complémentaire» aux «missions d’urgence» des associations d'aide alimentaire.

Trois arrondissements se lanceront donc dans cette expérimentation d’un an en septembre 2024 : les 14e, 18e et 20e. Dans chacun d'eux, 100 personnes seront concernées. A noter, qu'un ou deux autres arrondissements peuvent encore se porter candidats. 

Une proposition des écologistes

Les familles verseront une petite cotisation qui sera complétée par une subvention de la mairie pour leur permettre d'acheter des produits sains auprès d'enseignes conventionnées.

C'est le groupe écologiste du Conseil de Paris qui est à l'origine de cette proposition d'expérimentation. Sur X, le groupe «se félicite», estimant qu'il s'agit d'une «première étape pour la reconnaissance du droit à l'alimentation comme un droit fondamental».

Dans un communiqué le groupe écologiste a rappelé que «la sécurité sociale de l'alimentation vise d'une part à garantir à tous un accès suffisant à une alimentation saine et d'autre part à soutenir une agriculture durable, respectueuse de l'environnement et de la biodiversité, qui assure un salaire décent aux agriculteurs».

La proposition des Écologistes tire en partie son origine d'une constatation : «l'alimentation compte pour 20% de l'empreinte carbone du territoire parisien et constitue ainsi le deuxième poste d'émissions de gaz à effet de serre à Paris».

Plusieurs villes comme Lyon, Montpellier, Bordeaux, Grenoble ou encore Toulouse expérimentent déjà ce genre de dispositif. 

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