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Mort de Thomas dans la Drôme : une marche blanche sous le signe de l’émotion

Une minute de silence a été respectée en hommage à Thomas. [OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP]

Tué dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre à Crépol, dans la Drôme, Thomas a été honoré lors d’une marche blanche pleine d’émotion ce mercredi 22 novembre, réunissant proches de la victime et inconnus.

Une marche pleine de tristesse et d’émotion. Un hommage a été rendu à Thomas, décédé dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre à Crépol (Drôme), après avoir été poignardé mortellement lors d’un bal. Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant le lycée de l’adolescent de 16 ans, situé dans la commune de Romans-sur-Isère et point de départ de la marche blanche.

Durant cette marche blanche longue de 1,5 km, de nombreux participants ont pu témoigner et faire part de leur tristesse. Mais également de leur mécontentement, à l’image de Jean-Louis, chauffeur de bus qui connaissait Thomas. «Arrêtez cette violence gratuite (…), que l’État français fasse quelque chose pour nos communes», a déclaré ce participant plein d’émotion.

Un hommage discret de la classe politique

Durant le trajet en direction du stade Albert-Donadieu, qui accueille les rencontres du RC Romans-Péage où évoluait Thomas, le cortège a évolué dans le silence, en tenant des banderoles en hommage à la victime. Au micro de CNEWS, plusieurs participants ont fait part de leur tristesse et de leur colère. «Comment peut-on imaginer un jour que cela nous arrive ? (…) On est tous Thomas, on a tous été jeunes à l’intérieur, et on aimerait que pour le futur, cela puisse être autrement», a déclaré Sarah, une participante à l’hommage.

Une minute de silence a également été respectée en hommage à Thomas, avant un lâcher de ballon et des applaudissements pour honorer la mémoire de la victime de 16 ans.

Bien qu’apolitique sur demande des organisateurs de la marche, le rassemblement a compté la présence plusieurs figures locales, qui sont restées discrètes. En revanche, le reste du paysage politique français s’est exprimé sur le drame, à l’Assemblée nationale, à l’image du président du Sénat, Gérard Larcher, qui a tenu à s’associer «par la pensée», à la marche blanche.

De son côté, la Première ministre Élisabeth Borne a condamné «ceux qui utilisent ce drame pour jouer sur les peurs», appelant également «à la retenue et à la décence».

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