Les hommages de la classe politique pleuvent après la mort de Gérard Collomb. De ses anciens co-ministres à ses opposants, en passant par son ancien président, de nombreuses figures politiques ont rendu hommage à l’ancien ministre de l’Intérieur et ex-maire de Lyon, décédé samedi 25 novembre d’un cancer de l’estomac.
«Gérard Collomb était Lyon», s’accordent à dire tous les membres de la classe politique qu’il aura croisé tout au long de sa vie, et durant notamment son siège à la Place Beauvau pendant le premier mandat d’Emmanuel Macron, sous le gouvernement d’Édouard Philippe.
Ancien ministre de l’Intérieur et maire de Lyon - cette ville qu’il aura mis «vingt ans à conquérir», avait-il déclaré - Gérard Collomb est décédé samedi 25 novembre, d’un cancer de l’estomac qu’il avait annoncé en septembre 2022 sur X.
Nul n’est resté indifférent à la nouvelle de sa disparition et les hommages se sont très vite multipliés, à commencer par ceux de ses anciens co-ministres et du président Emmanuel Macron : «Le Président de la République et son épouse saluent avec chagrin la mémoire d’un ami cher, d'un maire qui voua ses talents exceptionnels de dialogue et d’imagination pour bâtir une ville à son image», a indiqué le président.
Christophe Castaner, Gérald Darmanin, Elisabeth Borne ont également eu une parole attentionnée à l’apprentissage de son décès : «Infatigable serviteur de l'État, républicain, compagnon de la première heure du Président : Gérard Collomb a servi les Français toute sa vie, comme maire de Lyon, comme ministre de l'Intérieur. Nous perdons un grand homme», a déclaré la Première ministre.
Infatigable serviteur de l’État, républicain, compagnon de la première heure du Président : Gérard Collomb a servi les Français toute sa vie, comme maire de Lyon, comme ministre de l’Intérieur.
Nous perdons un grand homme.
Pensées à sa famille, ses proches et aux Lyonnais. pic.twitter.com/sSyZZNXS9h— Élisabeth BORNE (@Elisabeth_Borne) November 25, 2023
Gérard Collomb était Lyon.
Homme de terrain et de conviction, acteur du dépassement politique, engagé au service de la France et du ministère @Interieur_Gouv, il a su inspirer et écrire une nouvelle page pour le pays. Respect pour l’érudit, le passionné.https://t.co/xvc7XEUEcu— Christophe Castaner (@CCastaner) November 25, 2023
Le ministère de l’Intérieur et les forces de l’ordre perdent un grand ministre et un grand défenseur de leurs actions. Gérard Collomb aura été un grand serviteur de l’intérêt général et marquera l’Histoire de la place Beauvau.
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 26, 2023
Gérard Collomb a également reçu les hommages de ses opposants. Marine Le Pen, Jordan Bardella et Marion Maréchal le saluent pour son «avertissement lancé à la France», ainsi que « sa crainte d'une France fracturée doit nous interpeller plus que jamais», faisant allusion à son discours lors de sa passation de pouvoir entre lui et Édouard Philippe.
Il y a 5 ans, l’ancien Maire de Lyon et ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, prenait la France à témoin : « je crains que demain, on vive face à face ».
Les prémices de sa terrible prophétie se réalisent le soir de sa mort, à Romans-sur-Isère…
Mes condoléances à sa famille. pic.twitter.com/pvdLodM384— Marion Maréchal (@MarionMarechal) November 25, 2023
Le destin de Gérard Collomb est indissociable de celui de la ville de Lyon. Sa crainte d’une France fracturée doit nous interpeller plus que jamais. J’adresse à sa famille mes sincères condoléances.
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) November 25, 2023
À gauche, on compte notamment l'hommage de l'ancien président François Hollande, qui a salué son dévouement sans fin pour la ville de Lyon.
Gérard Collomb aura aimé passionnément sa ville de Lyon. Comme parlementaire d’abord, comme maire pendant près de 20 ans il l’aura non seulement servie avec dévouement mais transformée avec ambition. Il voulait en faire une grande métropole européenne. Je l’ai accompagné en… pic.twitter.com/gTJ3M6BBb6
— François Hollande (@fhollande) November 25, 2023
Atteint d'un cancer de l'estomac, «il a souhaité lorsqu'il est devenu évident que sa maladie ne pourrait être améliorée par un quelconque traitement anticancéreux, bénéficier d'une sédation profonde qui lui a permis de s'éteindre paisiblement auprès des siens», vers 21 heures.