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Logement étudiant : en quoi consiste le plan pour atteindre 35.000 constructions d'ici à 2027 ?

Accroître les «colocations étudiantes, intergénérationnelles ou à projet» [Sameer Al-DOUMY / AFP]

Identifier le foncier public disponible, transformer des bureaux vacants, inciter à plus de colocation… Les ministères de l’Enseignement supérieur et du Logement ont révélé ce vendredi leurs pistes pour arriver à construire 35.000 logements étudiants d'ici à 2027.

Jeudi 16 novembre, Elisabeth Borne et Patrice Vergriete, le ministre délégué du Logement, promettaient que le gouvernement apporterait «des réponses afin de faire face à la crise du logement». La Première ministre annonçait la construction de 35.000 logements étudiants d’ici à la fin du quinquennat d’Emmanuel Macron. Ces nouvelles habitations seront principalement créées en résidences universitaires sociales, mais aussi en résidences intermédiaires.

Actuellement, l’offre de logement social étudiant est d’environ 240.000 logements, dont 175.000 gérés par les Crous, a recensé l’AFP. Mais «pour trouver un logement dans le parc privé, une partie des dispositifs d’aide proposés souffrent encore trop souvent de non-recours», ont expliqué les ministères de l’Enseignement supérieur et du Logement vendredi 1er décembre. Les cabinets ont promis «un travail […] avec les principaux opérateurs institutionnels du logement intermédiaire, pour ouvrir plus facilement une partie de leur parc à des locations étudiantes».

11.200 logements supplémentaires Au Crous

Ce serait «le manque de foncier disponible» qui serait «la principale limite à lever», selon les deux ministères. Pour cela, ils ont souligné qu’ils allaient «mobiliser toutes les parties prenantes».

Afin de tenir la promesse des 35.000 logements faite aux étudiants, les deux institutions souhaiteraient que «les fonciers de l’État disponibles puissent être mis gratuitement à disposition des Crous». Ce qui créerait «11.200 logements […] sur ce vivier», ont assuré les cabinets de l’Enseignement supérieur et du Logement.

Pour créer plus d’habitations à destination de la sphère estudiantine, les ministères ont également évoqué «la transformation de bureaux vacants» en logements étudiants. En effet, «la configuration de nombreux immeubles tertiaires se prête mieux à des transformations en résidences gérées, plutôt qu’en logements familiaux», ont-ils attesté. Les cabinets ont également évoqué leur volonté de renforcer les «colocations étudiantes, intergénérationnelles ou à projet» afin que chacun puisse jouir d’un logement stable et confortable.

Selon le communiqué relayé vendredi 1er décembre par l’AFP, un accord national sera «signé d’ici à la fin de l’année 2023» afin d’engager «l’ensemble des partenaires» tels que France universités, Cnous, USH, Banques des Territoires, mais aussi des promoteurs, des bailleurs intermédiaires ou encore des associations. Un délégué interministériel sera également nommé spécifiquement pour cette fonction avant la fin de l’année 2023.

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