Lors d’une conférence de presse ce mardi 12 mars, Nicolas Dupont-Aignan a annoncé qu’il ne votera pas l’accord de sécurité entre la France et l'Ukraine, considérant que celui-ci «interdirait les négociations pouvant mener à la paix».
«Une imposture absolue». Alors que ce mardi 12 mars doit se tenir un débat, suivi d’un vote, à l’Assemblée nationale sur l’accord de sécurité de la France en Ukraine, Nicolas Dupont-Aignan a fait savoir qu’il ne soutiendrait pas cette initiative.
«Voter cet accord interdit toute paix. Il nous précipite dans l’engrenage de la guerre», a-t-il déclaré lors d’une conférence du presse tenue au Palais-Bourbon.
Le député de l’Essonne et président de Debout la France a déploré que Recep Tayyip Erdogan, le président de la Turquie, «puisse jouer le rôle que la France aurait dû jouer en défendant un accord de paix».
Le triple candidat à la présidentielle a souhaité que des discussions soient engagées pour établir une paix durable, mettant en avant l’élaboration d’un accord international sur la neutralité de l’Ukraine, le retrait des troupes russes ou encore l’arrêt de livraison d’armes ou encore la non-adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.
Des voix concordantes du côté du RN et de LFI
La décision de Nicolas Dupont-Aignan n’est pas isolée dans l’Hémicycle. En effet, ce mardi sur France 2, Jordan Bardella a annoncé que les députés du Rassemblement national s’abstiendraient lors du débat au Parlement. Le président du RN, tête de liste aux élections européennes a dénoncé des «lignes rouges», citant l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne et à l’OTAN.
Lors d'une conférence de presse, les élus de La France insoumise ont fustigé «un simulacre», refusant de donner leur vote.