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Orages : un risque de tornade dans le Sud-Ouest, les habitants appelés à l'extrême prudence

De forts orages sont attendus dans l’ouest du pays ce mardi. [Adobe stock]

Alors qu’un vigoureux thalweg doit balayer la France d’ouest en est ce mardi 9 avril, un phénomène tourbillonnaire isolé, c’est-à-dire une tornade, n’est pas exclu dans le Sud-Ouest de la France. Cela survient à l’heure où des bourrasques de vents et de forts orages sont attendus.

C’est un phénomène plutôt rare. À l’heure où le nord de la France fait face au passage de la tempête Pierrick sur la mer du Nord, engendrant de fortes rafales et un risque de vagues-submersion, la moitié sud, elle, devrait être balayée par un vigoureux thalweg, d’ouest en est.

Appelé également «creux barométrique», il s’agit d’une zone de basses pressions située entre deux zones de hautes pressions. Par conséquent, comme l’explique l’Observatoire français des tornades et orages violents Keraunos, «une activité convective parfois profonde est attendue en journée, avec des évolutions orageuses sporadiques».

Autres que les averses et petite grêle attendues, cette activité présente un risque tourbillonnaire, ou «tornade». En effet, dans le même temps que ce thalweg, «une traîne active se mettra en place à partir de l'Atlantique. Elle gagnera une grande moitié ouest du pays en cours d'après-midi, avec des averses fréquentes, parfois fortes, mêlées à du grésil voire de la petite grêle isolée».

Aucune certitude qu'un tel phénomène survienne

Cette traîne active sera potentiellement accompagnée de bourrasques de vent de 60 à 80 km/h. Attention par ailleurs, le risque de tourbillon n’est qu’une probabilité à l’heure actuelle puisqu’il n’existe aucune certitude qu’un tel phénomène survienne.

La dernière tornade s’étant formée en France remonte au 4 avril dernier. Une tornade a été aperçue aux abord de Lunéville, en Meurthe-et-Moselle, dans la forêt de Vitrimont.

Sur les images partagées X par le météorologue et chasseur d’orages Kevin Leclercq, on peut voir les dégâts causés par ce phénomène.

«Le contact au sol est établi. Beaucoup de dégâts (…) Ce que j’ai filmé était sans doute la tornade en formation qui a posé quelques kilomètres plus loin», a dit le météorologue.

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