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Des soldats français ont été envoyés en Syrie

Les autorités françaises n'ont pas commenté l'information. [STEPHANE DE SAKUTIN / POOL / AFP]

Jim Mattis, ministre américain de la Défense, a révélé jeudi 26 avril que des soldats des forces spéciales françaises ont été envoyés en Syrie.

«Les Français nous ont renforcés en Syrie avec des forces spéciales au cours des deux dernières semaines», a déclaré le chef du Pentagone devant le Congrès.

Les autorités françaises, toujours discrètes sur l'utilisation des forces spéciales, n’ont pas commenté ces informations.

«Nous avons décidé d'augmenter notre contribution à la coalition et nous sommes totalement impliqués dans la lutte contre Daesh», avait simplement indiqué Emmanuel Macron lors de sa conférence commune avec Donald Trump mardi. «La France restera engagée aussi longtemps que nécessaire auprès de la coalition internationale, des autorités irakiennes et des Forces démocratiques syriennes (FDS, alliance arabo-kurde)», avait déclaré ensuite Emmanuel Macron, jeudi, en clôture d’une conférence internationale contre le financement du terrorisme.

«Cette bataille militaire contre Daesh se poursuivra jusqu’à son terme et sous toutes les formes nécessaires pour empêcher de reconstituer quelque marge de manœuvre que ce soit», avait-il ajouté.

Nouveaux combats en cours

Jim Mattis était interrogé sur le désir exprimé à plusieurs reprises par Donald Trump de retirer les forces américaines de Syrie «très bientôt». «A l'heure actuelle, nous ne nous retirons pas», a-t-il répondu. «Vous allez assister à un nouvel effort dans la vallée de l'Euphrate dans les jours qui viennent contre ce qui reste du califat» du groupe extrémiste. Le combat contre Daesh «est en cours», a-t-il poursuivi, notant que les opérations de la coalition anti-jihadiste seraient également plus nombreuses du côté irakien de la frontière. 

Jim Mattis est également allé dans le sens du sénateur républicain Lindsey Graham, qui lui a demandé s'il ne serait pas risqué pour les Etats-Unis de quitter complètement la Syrie sans y maintenir des effectifs jusqu'à un règlement politique. «Je suis sûr que nous le regretterions probablement», a-t-il répondu.

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