La plupart des grands parcs d'attraction français vont rouvrir dans les prochains jours. Ailleurs dans le monde, certains accueillent même déjà des visiteurs. Mais Covid-19 oblige, tous ont mis en place des mesures sanitaires strictes.
Pour établir celles-ci, les propriétaires de ces lieux de loisir s'appuient notamment sur les gestes barrières. Et parmi eux : la distanciation sociale. Ainsi, le Futuroscope, qui rouvre au public le 13 juin, a notamment posé 3 km de bandes de marquage au sol, a expliqué à l'AFP son directeur général, Rodolphe Bouin. Au parc Disney Springs d'Orlando (l'équivalent du Disney Village de Marne-la-Vallée) aux Etats-Unis, ouvert depuis fin mai, les soldats impériaux de Star Wars, les Stormtroopers, délivrent depuis leur poste en hauteur des consignes sanitaires aux visiteurs. Cela, en immersion dans l'univers de la saga, puisqu'ils demandent par exemple de se tenir à au moins «un bantha mâle» les uns des autres, comme le rapporte le Journal du Geek.
Port du masque recommandé ou requis
Le port du masque est un autre moyen de lutter contre la propagation du virus. De ce fait, les parcs Astérix et Spirou ont décidé de rendre leur usage obligatoire dans les attractions situées en intérieur.
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— ParcAsterix (@ParcAsterix) May 30, 2020
Au Puy du Fou, son port sera fortement recommandé, mais obligatoire seulement dans certaines «étapes» de la visite. Au Japon, le groupe East and West Japon Theme Pak Associations, qui dirige une trentaine de parc de loisirs, va encore plus loin en interdisant même à ses visiteurs de hurler.
Des mesures sanitaires ont été prévues pour les attractions, files d'attente, restaurants et boutiques, mais aussi pour les mascottes. Du moins si ces dernières sont maintenues sur site, le Futuroscope notamment ayant décidé de s'en passer. Au parcs Astérix et Spirou, les mascottes circuleront toujours, mais les embrassades seront bien entendu interdites.
Des capacités réduites
Si les mesures sanitaires varient selon les parcs, une chose est sûre : tous ont dû faire la croix sur certaines de leurs places. Dans l'Hexagone, Au Puy du Fou, le nombre de spectateurs en tribune est «drastiquement réduit», selon un communiqué du parc vendéen. Au Futuroscope, le directeur général du parc situé près de Poitiers indique qu'il propose 95 % de son offre habituelle, mais des sièges ont été «condamnés dans certaines attractions, voire des rangées entières dans des simulateurs».
Quant aux services de restauration des parcs d'attraction, à l'instar des sièges, des tables vont être supprimées. Au Puy du Fou par exemple, chacun des restaurants n'accueillera des clients qu'à hauteur de 50 % de sa capacité habituelle.