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Faillite de la SVB : le gouvernement américain veut éviter la contagion mais n'injectera pas d'argent public

La SVB (Silicon Valley Bank) était la 16e banque en termes d'actifs, aux États-Unis, avant sa faillite. [Nathan Frandino/REUTERS]

Deux jours après la faillite bancaire de la SVB (Silicon Valley Bank), la secrétaire américaine au Trésor a d'ores et déjà écarté l’hypothèse d'un renflouement.

Une déclaration sans équivoque. Deux jours après la faillite survenue au sein de la SVB (Silicon Valley Bank), basée en Californie, la secrétaire américaine au Trésor a exclu une injection d'argent public.

«Durant la crise financière (de 2008), des investisseurs de grandes banques systémiques, dont les autorités estiment que la chute présenterait un risque pour l'ensemble du système financier, ont été secourus par le gouvernement américain et nous n'allons pas le refaire», a lancé Janet Yellen dans un entretien accordé à CBS ce dimanche.

«Nous voulons nous assurer que les problèmes qui touchent une banque ne créent pas de contagion à d'autres qui sont solides», a par ailleurs déclaré la ministre américaine des Finances. 

Vendredi soir, les autorités américaines avaient annoncé avoir fermé la Silicon Valley Bank, et avoir confié le contrôle des dépôts à la FDIC, l'agence américaine chargée de les garantir, après que la 16e banque des États-Unis en termes d'actif a perdu près de 60% de ses titres à la Bourse de New York.

Ce dimanche soir, les autorités américaines ont décidé de mettre aux enchères la SVB. La limite des offres, fixée à dimanche prochain, pourra être repousser en cas de possibles acquéreurs.

La descente aux enfers de la SVB continue d'inquiéter le secteur financier et banquier mondial, et a déjà eu de lourdes conséquences sur les principales banques américaines, à l'image de JP Morgan dont l'indice a récemment perdu 5,4%. 

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